Les forêts occupent 28% de la superficie des terres émergées et 10% de la surface du globe, pour ceci elles jouent le rôle primordial dans la construction de la matière vivante au niveau de la planète, comme elles disposent de 45% de la production totale de la matière organique, le rendement productif des forêts dépasse ainsi la production d’autres formations végétales qui occupent de grandes surfaces sur la surface de la terre (les pâturages et les terres agricoles).
A noter que les forêts tropicales ont une énorme capacité de produire de la matière organique par rapport à d’autres types de forêts, où un hectare de celles-ci produit une moyenne de soixante à quatre-vingt-dix tonnes de matière sèche par an, alors qu’un hectare des forêts des zones tempérées produit de cinq à quatorze tonnes par an.
Les forêts tropicales fixent à travers le processus de la photosynthèse entre un à deux kilogrammes de carbone par mètre carré par an, donc l’équivalent de dix à vingt tonnes /ha par an, alors qu’elle ne dépasse pas trois cents grammes / m2 / an, soit l’équivalent de trois tonnes / ha / an.
Et au niveau des forêts de la planète dans son ensemble, une quantité comprise entre 20 à 40 milliards de tonnes est fixée par rapport à la quantité totale de carbone dans l’atmosphère, estimée à sept cent milliards de tonnes, d’où l’importance de la conservation des forêts naturelles et du reboisement de celles qui sont déjà éliminées comme moyen efficace pour ralentir l’augmentation de la température de l’air.
Les mesures ont également montré qu’un kilomètre carré de la forêt tropicale émet dix tonnes d’oxygène par jour, donc l’équivalent de trente-six tonnes / ha / an, alors que cette quantité est comprise entre une à trois tonnes / km2 par jour dans les forêts tempérées, donc l’équivalent de quatre à dix tonnes / ha / an.
Ces chiffres modestes représentent plus de deux fois la quantité d’oxygène émis des systèmes environnementaux d’élevage ayant la même superficie et dans le même temps.