Le microARN, « miR-124-3p » aurait été identifié comme responsable de la dépression chez les rats et chez les humains in vivo et in vitro, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Neuropsychopharmacology . Un espoir thérapeutique pour les 250 millions de personnes dans le monde touchées par cette pathologie handicapante.
Un nouveau biomarqueur de la dépression
Les chercheurs de l’Université d’Alabama à Birmingham aux Etats-Unis ont constaté que des quantités d’un microARN, le « miR-124-3p » (molécule proche de l’ADN) sont significativement plus élevés dans le cerveau des rats génétiquement modifiés dépressifs, dans les cerveaux post-mortem d’humains diagnostiqués avecdépression et dans le sérum sanguin de patients vivant avec une dépression majeure.
Les conclusions de cette étude apportent la preuve d’un biomarqueur de la dépression et offre une nouvelle voix thérapeutique pour soigner cette pathologie.
« Ce microRNA – miR-124-3p – est donc une cible thérapeutique potentielle pour le développement de nouveaux médicaments et il peut servir de biomarqueur putatif pour la pathogenèse de la dépression », expliquent Yogesh par Dwivedi et Elesabeth Ridgely Shook Endowed professeur et directrice de la recherche translationnelle, troubles de l’humeur du Département de psychiatrie.
« C’est la première étude complète expérimentale, in-vitro et in-vivo qui démontre que, non seulement il y a des changements dans l’expression du miR-124-3 pour des espèces différentes, dans le cadre de la dépression. Elle montre aussi que les gènes qui sont des cibles de ce miARN fortement surexprimés, montrent une réponse altérée au niveau fonctionnel. »
Source: Top Santé