C’est à Koura, au Liban-Nord, et à 700 mètres d’altitude que l’on retrouve la localité de Rachedbine, décorée de ses arbres de pins.

Ici, les églises datent depuis les anciens âges. Le climat est modéré et doux. Le patrimoine est riche.

Pourquoi Rachedbine?
En effet, le nom de la localité dérive de « Rach Debo » qui signifie, en araméen, la tête de l’ours.

Durant l’ère romaine, soit en 3000 avant le Christ, l’endroit était nommé « Rach Divino », soit le mont sacré.

Ce n’est qu’en 1200 que Rachedbine fut. Son nom actuel signifie la montagne des pins.

Les monuments historiques remontent aux plus anciennes des ères de l’histoire. Deux temples donnent sur la plaine de Koura. Ils auraient été édifiés durant la présence romaine et incarnent les plus grands des monuments de la montagne libanaise. Chaque colonne dicte aux habitants les plus importantes étapes de l’histoire de la localité.

Selon le président de la municipalité de Rachedbine, Pierre Khoury, le projet d’un puits artésien représentait « le rêve de tout le village ».

« Il constitue l’une des demandes les plus indispensables aux habitants, » confie-t-il à l’Agence nationale d’Information, notant le besoin en eau de la localité qui souffre fréquemment de pénurie ou d’une insuffisance.

Rachedbine, c’est aussi une recréation et une infrastructure qui se renouvelle. M. Khoury précise, dans ce contexte, que « la municipalité a terminé le projet d’étude d’une route, fondé sur la nécessité de construire des ponts de communication et des routes qui permettent à chaque citoyen de la localité de pouvoir y arriver. »

La localité, qui compte 1600 habitants, a connu une large fuite de cerveaux en destination du Brésil ou de l’Argentine, mais aussi du Canada, du Venezuela, de l’Australie et d’un nombre de pays européens.

Les anciennes églises remontent notamment au temps des Romains mais aussi des Ottomans et des Mamelouks. L’église Saydet Al-Chir (Notre-Dame) est une grotte naturelle qui servait de refuge aux habitants durant le temps de la persécution ottomane.

Finalement, un nombre de projets de développement est prévu pour Rachedbine, cette localité qui porte un manteau blanc en hiver et qui dessine l’image parfaite d’un Liban qui aime la vie en été à travers ses innombrables festivals.

 

ANI – Michela Sassine-Traduite au français par Sanaa Nehme

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


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