Une société que ses membres n’acceptent pas la critique est condamnée à la destruction, comme il n’y a pas de plus difficile que la période dans laquelle se rétrécit la marge d’expression jusqu’à les frontières des ambitions de l’individu ou de certains groupes qui profitent de nos douleurs pour se présenter sur les plates-formes et occuper les télévisions. Nous avons le droit de demander: est ce qu’il existe quelque chose qui a détruit le mouvement populaire, outre les conflits sur les sites sous des slogans attractifs, ce qui a contribué à l’émergence des groupements ayant contribués à vider le mouvement de son contenu, en déviant son trajet vers l’individualisme, l’unicité et l’isolation?

Avec l’intensification de la crise des déchets, le jour où nous avons senti les points faibles dans la structure organisationnelle du mouvement, nous avons écrit sur cette plate-forme « Adieu nos rêves » parce que nous avons prévu la fragmentation de ce mouvement. Ainsi, est-ce que vous étiez au niveau de la confiance de vos gens et de vos familles? Et puis, n’aviez-vous pas présenté un service à l’autorité lorsque vous êtes tombés dans des conflits étroits? L’autorité vous a négligé en continuant ses projets et ses affaires jusqu’à l’exportation des déchets.

Nous sommes aujourd’hui confrontés à des défis qui exigent une étude critique de la voie du mouvement populaire, sans illusions que ses responsables ont poussé les gens à se diriger vers la place de la liberté en Août dernier. La vérité est qu’ils ont manifesté à cause de leur douleur et leur refus à la politique de l’Etat.

Et dans le même contexte, ou sont les organisations environnementales? Et pourquoi elles n’ont pas pu former une opinion publique pour le bénéfice des questions d’environnement et de la santé après la crise des déchets qui sévit le Liban depuis environ sept mois? Et si nous prenons le nombre de ces organisations, elles doivent au moins être capables de rassembler des centaines de leurs membres pour ne pas dire les partisans!

Nous ne généralisons pas, comme il y a des écologistes qui ont conduit et qui continuent à conduire une bataille contre le pouvoir et ses pratiques, outre les organisations qui ont pu braquer les projecteurs sur la cause de la souffrance, mais ceci seul ne suffit pas, comme ce qui est requis est l’élaboration d’un projet de fondation pour former un « lobby environnemental », loin de l’improvisation spontanée, même si elle est honnête, parce que les grands souhaits exigent de construire un pont de confiance et des objectifs clairs qui nous permettent de passer vers l’État de la citoyenneté, sur les ruines de l’Etat des communautés.

 

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
EGYPTE : Ahmad Al Droubi
Directeur Éditorial : Bassam Al-Kantar

Directeur Administratif : Rayan Moukalled

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