Une réalisation… Poubelle. C’est la moindre qualification qui peut être attribuée à la gestion du dossier des déchets depuis plus que deux ans.
Des entreprises n’ayant aucune origine ont entré au Liban sur un cheval blanc, sans aucune vérification, ni appel d’offres ni même cahiers de charge, malgré que beaucoup, beaucoup d’expériences et de nouvelles aient précédé quelques-unes, surtout que certains responsables possèdent des expériences personnelles avec de grands noms entre elles.
Une société possède son siège dans «une cuisine» à partir de laquelle elle va gérer des chiffres qui dépassent des centaines de millions de dollars, une autre société connue par son travail de médiation et avec des entreprises qui évoquent des points d’interrogation financiers, et il y a entre elles celui qui est condamné au Liban et accusé de traître comme étant un collaborateur d’Israël, il n’a pas ainsi visité le Liban il y a vingt ans.
Un scandale qui suit un autre dans sa préparation, et au niveau des différentes étapes de travail, sans oublier le grand scandale s’incarnant dans le coût fictif pour un pays ayant des indicateurs financiers de caractère essentiellement négatif.
Les délais prévus dans la décision du Conseil des ministres n’ont pas été respectés et ont même été dépassés.
La décision du gouvernement évoque deux sociétés, elles ont demeuré une après le scandale de la Sierra Leone, sans que la violation de la décision n’embarrasse personne.
A noter que le coût réel caché est compris entre 120 et 232 dollars par tonne.
Des documents ont été falsifiés après que notre site greenarea.info a dévoilé depuis le 12 de ce mois que le ministère de l’environnement russe n’a pas donné et ne donnera jamais le papier de permission nécessaire, selon de grands responsables dans le ministère, alors qu’en Beyrouth, il y a ceux qui affirment qu’ils possèdent une copie d’une autorisation de l’approbation!
Un contenu catastrophique, une réalisation ridicule et audacieuse, et une insistance de continuer et de falsifier, et après tout ceci, quelle logique permet à celui qui prétend d’être responsable de rester dans sa position? Quelle logique autorise de poursuivre l’affaire de l’exportation?
C’est un modèle de la situation du pays et de ceux qui sont au pouvoir, avec ou sans président.
