Les scientifiques indiquent que la Grande barrière de corail présente des signes de blanchiment dû au réchauffement de la température de la mer.
A noter que ce phénomène pourrait s’accélérer rapidement si les conditions météorologiques ne s’améliorent pas.
En effet, les scientifiques de l’Université du Queensland et de l’Agence américaine océanique et atmosphérique (Noaa) avaient expliqué qu’il s’agirait seulement du troisième événement de ce type, et que des récifs comme la Grande barrière de corail australienne seraient particulièrement touchés.
Le blanchiment des coraux est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l’eau, qui entraîne l’expulsion d’algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments.
Le Centre ARC pour les études sur les récifs coralliens a averti que ces inquiétudes commençaient à être justifiées. «Les rapports actuels sur le blanchiment dans la Grande barrière de corail ne correspondent pas à un épisode de blanchiment massif», explique Terry Hugues, directeur du centre. «Mais nous sommes préoccupés par la survenue d’un nombre croissant d’incidents de blanchiment mineurs ou modérés en de multiples endroits de la Grande barrière à mesure qu’on approche du coeur de l’été» austral.
Janice Lough, chercheuse à l’Institut australien des sciences marines, a estimé que les prochaines semaines seraient cruciales. «Les services météorologiques prévoient des températures nettement plus élevées que la moyenne pendant le mois de mars, ce qui pourrait entraîner du blanchiment supplémentaire pour la Grande barrière, à moins que nous n’ayons bientôt du vent et des nuages».