Une vingtaine de villes du monde dont Paris, ont signé mercredi dans le cadre de la COP21 une promesse d’engager 10% de leur budget à des actions de «résilience», soit des initiatives de lutte contre les risques comme les chocs climatiques.
Cette promesse, qui représente un engagement de 5,2 milliards de dollars, a été signée sous l’égide du groupe «100 resilients cities», association d’échanges et de réflexions lancée par la Fondation Rockefeller, indique un communiqué.
Ces 21 villes, parmi lesquelles Athènes, Rio de Janeiro, Rotterdam ou La Nouvelle-Orléans (Etats-Unis) s’engagent à consacrer 10% de leur budget à renforcer les actions de prévention ou de lutte contre les risques, qui peuvent être climatiques, mais aussi sociaux ou terroristes.
La ville résiliente, «c’est la prolongation de la ville durable, c’est comment la ville fait face aux risques», a expliqué à l’AFP Celia Blauel, adjointe à l’environnement et signataire du texte pour la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo.
Paris va «devoir faire face à des événements climatiques extrêmes comme les crues et des étés de plus en plus chauds», dit-elle, mais les effets du dérèglement climatique vont également avoir des répercussions sur les ressources en eau comme sur l’accueil de réfugiés par exemple, dit-elle.
Paris est «déjà bien résiliente mais nous avons des améliorations à apporter», dit l’adjointe.
En échange de ces promesses, la Fondation Rockefeller finance un poste de «chef de la résilience» qui supervise les projets de chaque ville.