L’acteur et ancien gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger a déclaré qu’il n’aurait “jamais pu imaginer un monde où l’air est irrespirable” quand, enfant, il allait “traire les vaches, qu’il neige, qu’il pleuve ou qu’il vente.”
Evoquant sa “passion pour l’environnement” devant des parlementaires du monde entier réunis à Paris en marge de la conférence internationale sur le climat (COP21), Arnold Schwarzenegger a évoqué son enfance “près de la nature” en Autriche, où sa “mère avait un potager”.
A l’époque, “je n’aurais jamais pu imaginer un monde où on ne peut plus respirer l’air, où l’eau est polluée, où il y a des tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère…”, a-t-il lancé, selon la traduction française de son discours à l’Assemblée nationale.
L’ancien gouverneur républicain, qui intervenait en tant que fondateur de l’ONG R20 (Regions of Climate Action), a espéré que les gouvernements du monde parviennent à “un accord magnifique” le 11 décembre pour limiter le réchauffement climatique.
Pour cela, “il faut mettre un terme aux divisions politiques obsolètes (…) et aux divisions entre pays riches et pauvres, et cesser de pointer du doigt certains pays”, a-t-il estimé.
Mais il faut aussi que les citoyens se saisissent pleinement de cet enjeu et il faut donc évoquer ce sujet différemment, a encore plaidé “Terminator”.
“C’est la nature humaine, on se concentre sur le ici et maintenant, sur la survie au jour le jour”, il faut donc insister sur les problèmes actuels et notamment évoquer les “19.000 personnes qui meurent chaque jour à cause de la pollution de l’air”, a-t-il encore dit.
Mais, a poursuivi “Schwarzy”, “il ne faut pas se contenter d’être sinistre et de culpabiliser”, il faut aussi essayer de “galvaniser” les gens en leur montrant des initatives qui réussissent.
C’est ainsi, a-t-il conclu que “nous gagnerons cette bataille”.
AFP