La Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars, doit être l’occasion d’appeler à des changements. Le thème 2016 pour cette journée met l’accent sur les moyens d’accélérer le programme de développement durable à l’horizon 2030 et sur la mise en place d’un élan pour la mise en œuvre effective des nouveaux objectifs de développement durable.
Le réseau européen d’ONG Women in Europe for a Common Future (WECF) formé de 150 associations féminines et environnementales, a souligné que les femmes sont particulièrement exposées aux produits chimiques dangereux qui ont des effets néfastes sur la santé et l’environnement et sont mis en cause dans des maladies chroniques parfois irréversibles.
En effet, les femmes sont particulièrement exposées à des polluants de l’environnement intérieur et dans certains secteurs industriels où elles travaillent comme les industries textiles, les métiers de la coiffure, l’agriculture.
Les femmes doivent en être donc mieux protégées comme elles ont une sensibilité particulière aux substances chimiques toxiques. A noter que les enceintes peuvent également contaminer involontairement leur enfant.
Le collectif WECF a ainsi demandé aux pouvoirs publics de « restreindre les ingrédients suspectés d’être des perturbateurs endocriniens ». Il souhaite aussi dans un rapport intitulé « Women and Chemicals » l’interdiction des allergènes par contact dans les produits pour femmes enceintes.