Anwar Daou

Finalement, le conseil des ministres a décidé de recourir à la force pour la mise en œuvre de ses solutions pour la crise des déchets qui a débuté depuis huit mois, dans une démarche qui confirme que la patience du gouvernement s’est épuisée.

Il est évident qu’il existe un accord tacite entre les dirigeants des communautés afin de faire passer les solutions proposées par la force, après qu’ils ont été incapables de passer leur investissement à travers l’enfouissement, l’incinération et l’exportation. De plus, un autre visage du pouvoir va s’observer dans les prochains jours, se basant sur la répression. Mais cette fois, il est parrainé par les confessions qui ne vont plus protéger tous les opposants à la régularité dans leur confession, et fournir l’obéissance aux symboles de la corruption, du vol et à leurs gangs dans des positions de pouvoir et de décision.

Il est beau que l’état, tout Etat, impose l’Etat de droit. Cependant, est-ce que la caractérisation de l' »état » est appliquée sur le Liban?

Et afin de ne pas noyer dans les détails qui nous éloignent de la base de l’affaire, nous indiquons que nous ne faisons pas face au Liban à la crise des déchets seulement, mais à ce qui est plus compliqué encore. Et s’il y avait une prise de conscience non confisquée, il fallait que nous s’opposions en premier lieu à ceux qui ont imposé leur présence par la force de l’argent, en s’armant par leur représentation exclusive de la religion. Voici la maladie, et personne ne devrait penser qu’il est possible d’enlever les déchets des rues avant de retirer ceux qui ont transformé le Liban à un pays noyé dans ses déchets.

Avant que le gouvernement envisage l’oppression envers les gens, nous avons le droit de demander: qu’en est le cas quant au fonctionnement de l’incinérateur de Dhour Chweir malgré la décision du ministre de l’Environnement d’interdire son utilisation pour des raisons développées par des experts qui ont conclu qu’il est polluant?

D’autre part, il ne faut pas oublier les violations envers les montagnes de Ain Dara.

Plusieurs questions qui conduisent à un seul résultat : « les dirigeants de la négligence » ne sont pas plus que des mafias. A noter que nous mourons lorsqu’ils se combattent et ils ne se mettent d’accord que sur le fait de nous tuer !

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
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