Peut-être que beaucoup de gens demandent aujourd’hui: quel est le besoin de célébrer « une Heure pour la Planète »?

Et quelle est la faisabilité d’éteindre les lumières et les appareils électroniques qui ne sont pas nécessaires une seule heure dans les 365 jours, une heure parmi les 8750 heures? Et est-ce que nous contribuons ainsi à réduire les émissions et limiter le réchauffement climatique?

Des questions légitimes dans une période caractérisée par l’inquiétude et la peur d’un futur proche, des questions de la taille de la planète, qui assiègent notre existence, menacent notre destin et provoquent notre déception.

Il est vrai que l’événement par son symbolisme illustre ce que la planète confronte comme défis qui ciblent toutes les formes de vie, il vise donc à sensibiliser autrui au danger du changement climatique. Et depuis que Sydney, la ville australienne, a lancé cette campagne en 2007, ce nombre a augmenté pour affecter plus de 7000 villes et villages à travers le monde, mais est-ce que le prévu était de couvrir ce qui est encore plus dangereux?

Et il y a encore d’autres questions qui se posent: est-ce que les usines des armes dans le monde ont-elles éteint leurs lumières une seule heure ou la grande demande sur les armes a empêché cela?

Est-ce que les essais nucléaires dans le monde étaient-ils arrêtés?

Est-ce que les recherches et la production d’armes biologiques et chimiques étaient-elles arrêtées?

Est-ce que les risques qui menacent la planète se limitent-ils à notre recours aux combustibles fossiles et à l’épuisement des ressources naturelles seulement?

Il est vrai que le monde se concentre sur les causes de la douleur, mais il n’est pas capable de rencontrer nos plus grandes préoccupations, comme si le cri du monde américain pendant la crise des missiles à Cuba (la crise des Caraïbes) en 1962 « nous allons tous mourir pendant des minutes » résonne jusqu’à maintenant, même les conférences mondiales sur le climat sont interdites de faire face au problème des armes nucléaires et à l’impact des guerres sur le changement climatique.

Un étrange paradoxe que les lumières soient éteintes une heure dans un monde qui peut s’éteindre par une erreur technique!

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
EGYPTE : Ahmad Al Droubi
Directeur Éditorial : Bassam Al-Kantar

Directeur Administratif : Rayan Moukalled

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