Le gouvernement a réussi à imposer ses choix, après qu’il a mis les libanais en face de deux options: le mauvais et le pire, et certes, il a accompli le mauvais, même s’il a commercialisé pour une solution durable, alors qu’il a en fait adopté des choix non écologiques parce que le plan qui choisit d’ouvrir deux nouveaux sites d’enfouissement à Bourj Hammoud et sur le littoral de la Costa Brava pour une durée de quatre ans, en préparation pour un développement durable, ne sera pas meilleur que le modèle du site de Naamé.
Le site greenarea.info va bien sûr suivre les détails du plan, comme affaire actuelle, au niveau du contrôle, et au niveau des résultats et des mécanismes de sa mise en œuvre. Mais ce qui nous intéresse ici c’est de présenter une révision des résultats de la crise des déchets après huit mois de son déclenchement:
1-La dernière solution n’a été conclue que lorsque tous les moyens étaient épuisés. A noter que ceux-ci étaient écartés des solutions durables. De plus, personne des ministres n’a soutenu la gestion intégrée des déchets, mais ils ont toujours parlé de l’enfouissement et de l’incinération.
2-La classe politique oublie ses contradictions et s’allie pour obtenir tout ce qui assure ses intérêts, surtout que le plan du gouvernement est le résultat d’un consensus politique entre tous les composants principaux. Ainsi, elle n’a pas choisi la dimension environnementale comme une option scientifique.
3-Le gouvernement a profité de l’aggravation de la crise. Il a ainsi profité de la douleur du citoyen qui, après huit mois de la crise acceptera toute solution même lorsqu’elle n’est pas conforme aux conditions écologiques et sanitaires, surtout que les maladies ont touché les citoyens, accompagnées par des déchets empilés quotidiennement, outre les odeurs émises de la combustion des déchets.
4- Le consensus politique a assuré la couverture sécuritaire pour la mise en œuvre du plan.
5-Le mouvement civil n’a pas pu suivre le même rythme qui s’est manifesté le 29 Août pour plusieurs raisons, en particulier:
.Les contradictions entre les composantes du mouvement civil et la formation de petits organismes formés d’un nombre limité de membres, ce qui a affaibli le mouvement et a perdu beaucoup de crédibilité.
.La division des organismes de la société civile sans pouvoir élaborer un seul projet de demande, outre la différence dans les priorités, et les tentatives d’atteindre la célébrité.
6- Le rôle des associations environnementales s’est limité sur les médias. Nous avons observé un grand nombre de ces associations non aperçues tout au long de la durée de la crise.
7- L’absence des partis sectaires et de leur public, ici, le gouvernement a senti la sécurité, alors que les partis et les forces laïques n’étaient pas capables d’accumuler une opinion publique qui refuse une autorité ayant perdue sa crédibilité.
La crise des déchets a ainsi montré la structure fragile des grands partis.
Il y a plusieurs autres raisons, comme l’incapacité des pouvoirs contestataires dans le dossier des déchets de mobiliser les gens pour faire face à la mise en place de nouveaux sites d’enfouissement.