Anwar Daou

Les scientifiques réduisent les risques de la science génomique, ils expliquent le fait de poursuivre leurs recherches comme les résultats et les conclusions de cette science moderne peuvent être employés dans la production de médicaments pour les maladies incurables, ou pour des maladies qui n’ont pas encore un remède définitif (maladies génétiques et chroniques), ainsi que pour l’innovation des applications pratiques pour la synthèse de nouveaux médicaments et produits biochimiques et certains types de biocarburants.

Ces objectifs peuvent sembler attrayant, mais est-ce qu’il existe des normes éthiques qui contrôlent et dirigent ces recherches? Et puis où est le rôle des États, des gouvernements et des organisations de santé au niveau de la législation et du suivi?

Jusqu’à présent, il n’y a pas de frontières claires pour cette science et pour ce que celle-ci représente comme vaste secteur, mais sans perspectives spécifiques, au point que personne ne peut donner une vision initiale pour le développement possible des recherches génomiques dans ce domaine, surtout que ces recherches ont atteint des niveaux avancés, quant à la conception et la construction d’organismes synthétiques (chromosomes complets), ce ne fut pas un hasard qu’un certain nombre de biologistes ont appelé l’année dernière à l’arrêt de l’utilisation des nouvelles technologies pour la modification du génome humain dans le monde entier et qui peuvent changer l’ADN humain d’une manière qui peut être héritée!

Il y a même des scientifiques qui se méfient que la nouvelle technique pourrait être très efficace et facile à utiliser, au point que certains médecins peuvent l’utiliser avant de s’assurer et d’évaluer sa sécurité.

Dans un contexte similaire, les scientifiques ont pu réduire le taux de mutation génétique de 40 pour cent, mais ils n’ont pas pu freiner radicalement ces mutations résultant de ces recherches qui possèdent des résultats inconnus jusqu’à présent. De plus, le risque de modifier le génome humain est plus grand de ce que la science elle-même pourrait imaginer, par exemple, les modifications menées sur le sperme humain ou les oeufs, ou même sur les embryons, les résultats scientifiques de ceci est la poursuite de ces modifications tout au long de la vie d’un individu, pour se transférer ensuite à ses enfants et petits-enfants, et ici une question prospective a été posée par l’un des savants: allons-nous contrôler dans le futur notre destin génétique?

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
EGYPTE : Ahmad Al Droubi
Directeur Éditorial : Bassam Al-Kantar

Directeur Administratif : Rayan Moukalled

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