Nous ne savons pas s’il existe un précédent historique ayant employé le remblayage de la mer au profit d’un dépotoir de déchets. Nous connaissons trop souvent que les opérations du remblayage de la mer ne sont employées que lorsque c’est nécessaire, comme la construction d’un port ou d’un pont. Toute autre cause incarne une violation non justifiée de la vie marine et il existe un exemple proche. En effet, les Emirats Arabes Unis ont beaucoup payé après la construction du projet de «Palm Jumeirah» représenté par la destruction de l’écosystème, et la suppression de la seule zone de récif de corail connue au large de la côte de Dubaï, outre la destruction des sites abritant des tortues et la modification des courants naturels.
Nous ne savons pas comment les politiciens ont-ils décidé de gagner d’espace au détriment de la plage libanaise, en modifiant la topographie du Liban. Mais d’autre part, il n’y a pas une cause de la surprise, tant que ceux qui gouvernent le Liban ont la mentalité du commerçant, et mesurent leurs attitudes et actions par la balance des profits et des pertes!
Une affaire a été accomplie jusqu’à présent, intitulée la destruction de l’environnement marin, et le fait de diffuser un nouveau modèle dans le site d’enfouissement de Naamé, avec une légère différence, c’est que les dégâts cette fois sont plus proches de la capitale et de l’aéroport, ils sont plus proches de la mer qui va subir le remblayage.
Une affaire gagnante entre les forces politiques puissantes et des autres attachées qui ont été satisfaites par des promesses, bien sûr, à cause du «gâteau» généré des déchets et des remblais.
Non pas seulement ceci, il s’est avéré l’enracinement de la corruption dans les positions de pouvoir.