Quatre chercheurs français ayant développé un coeur artificiel, un diagnostic du VIH, un traitement de la maladie de Parkinson et un cryptage sécurisé pour carte à puce, ont été retenus par l’Office européen des brevets (OEB) pour le Prix de l’inventeur européen 2016, a annoncé mardi l’OEB.
Helen Lee, chercheuse à l’Université de Cambridge, a mis au point un kit de diagnostic facile d’emploi et à faible coût pour des maladies telles que le VIH ou l’hépatite B, destiné aux pays en développement. Commercialisé par la start-up britannique DRW, le test a déjà permis de dépister plus de 40.000 personnes en Afrique.
Alim-Louis Benabid, neurochirurgien et physicien, a développé une méthode permettant de traiter les tremblements associés à la maladie de Parkinson et d’autres maladies neurologiques par stimulation cérébrale à haute fréquence.
Pierre-Yan Liardet et son collègue belge Joan Daemen ont développé à la tête d’une équipe de la société franco-italienne STMicroelectronics une méthode de cryptage des cartes à puces renforçant la sécurité contre la fraude, par le blocage du clonage des cartes.
Enfin, le cardiologue Alain Carpentier, précurseur des techniques de remplacement des valves cardiaques, a ensuite créé et développé le premier coeur artificiel entièrement implantable au sein de la société Carmat.
Les quatre Français sont nominés parmi 15 chercheurs européens répartis dans cinq catégories pour le 11e Prix de l’inventeur européen qui sera décerné par l’OEB le 9 juin à Lisbonne.
AFP