Traduit de l’arabe par Maya Samaha|
Est-il vrai que les élections du conseil municipal est le travail des familles? Et que les conseils municipaux représentent les familles dans les cités et les villages? Et quelle est la relation entre cette compréhension du travail municipal et le développement local, et la réponse aux besoins des progrès de ces communautés?
Que font les représentants des familles qui sont choisis parmi les principales forces politiques? Ces forces qui décident les listes sans consulter aucune personne, ou respecter les forces, les organisations de la société civile et les forces actives dans les domaines social, culturel, sportif et écologique. Elles négligent ainsi leur vision relative au travail municipal de développement.
Que veut dire que les principales forces politiques se lient dans les élections municipales? Est-ce qu’elles approuvent vraiment un programme de travail ou possèdent-elles une vision uniforme du travail municipal?
Est-ce qu’elles possèdent vraiment les éléments de l’action commune, ce qui veut dire le soutien et le fait de fournir un résultat positif pour illustrer son entente dans une liste, pour annuler la présence des autres, en dépit de leur expertise?
Est-ce que ces forces en harmonie depuis 12 ans de la gestion conjointe des conseils municipaux ? Ont-elles travaillé en intégration, en harmonie et en coopération pour maximiser les résultats positifs de leur mouvement?
Comment s’observe cette harmonie, ce consensus et cette coopération dans les dossiers principaux des travaux municipaux, dans le dossier de la gestion des déchets par exemple, ou dans le domaine de la réglementation, de la santé, de l’électricité, ou même dans le domaine de l’éducation, de la culture, des arts ainsi que la protection de l’environnement naturel?
Si les gens ont évalué le travail des conseils municipaux, au cours de ces années, en évaluant l’entente entre les forces qui constituent ces conseils et du travail des représentants des familles quant à la mise en œuvre des programmes de développement et des projets attribuant à l’amélioration et au développement de la vie des gens et de leurs services principaux, que vont-ils conclure?
Si les gens dans les cités et les municipalités ont évalué le travail du conseil municipal, individu par individu, depuis le président, le vice-président jusqu’à chaque membre, que sera le résultat?
Et si les habitants ont demandé un rapport transparent et exact portant sur les revenus et les frais financiers municipaux, est ce que les conseils municipaux vont-ils annoncer un tel rapport?
Est-ce que nous sommes devant une telle période d’évaluation des exigences d’évolution dans la prochaine période? Ou nous sommes devant un renouvellement du mandat pour des coalitions électorales qui prennent fin avec l’annonce des résultats. Les conflits d’intérêts s’observent après et les questions se chevauchent. Les projets de l’intérêt public municipal se dispersent au profit d’un côté ou un autre, qui ne sont pas d’accord sur quoi que ce soit, sauf sur la confiscation de la participation des activistes de la communauté en faveur de ceux qui sont choisis par les alliés, même si le taux de vote ne dépasse pas 25% de l’électorat.
Tout au long du mandat des conseils municipaux, les odeurs des scandales émanent mais elles seront dévoilées par les nouvelles concernant de nouvelles affaires.
Ainsi, est-ce que la saison des élections incarne-t-elle un espace d’évaluation et de responsabilisation? Ou c’est le moment du renouvellement de la fidélité, pour renouveler l’autorité de la féodalité qui se reconstitue par des moyens novateurs. Nos cités et nos villages souffrent encore sans aucune évolution.