L’épidémie de grippe saisonnière, qui a touché 2,3 millions de personnes en France métropolitaine, est terminée, estime mercredi l’Institut de veille sanitaire (InVS) qui souligne que des virus grippaux continuent toutefois à être « détectés ».
L’épidémie fut « tardive, longue (12 semaines), d’ampleur et de gravité modérées, dominée par le virus de type B », a résumé l’InVS dans son bulletin hebdomadaire.
Depuis le 1er novembre 2015, 1.050 cas graves de grippe ont été admis en réanimation dont 167 décès.
La plupart des patients, dont la moyenne d’âge était de 55 ans, avait des facteurs de risque: une majorité d’entre eux (610 patients) n’était en effet pas vaccinée et un syndrome de détresse respiratoire aiguë sévère était présent chez 38% des patients.
Selon le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm qui ne prend en compte que les grippes avec fièvre supérieure à 39 degrés, les régions qui restaient les plus touchées la semaine dernière étaient le Limousin (158 cas pour 100.000 habitants, la Franche-Comté (96 cas) et Languedoc-Roussillon (80).
Dans les territoires d’Outremer, en Guyane et dans les Antilles, l’activité grippale poursuit sa diminution, note l’InVS. Au total, 33 cas graves de grippe ont été admis en réanimation.
« A Mayotte, on observe la recrudescence saisonnière habituelle à cette période de l’année, accompagnée d’une circulation en majorité de virus A », a également indiqué l’Institut.
Sur le front de la varicelle, l’activité est restée forte la semaine dernière, souligne le réseau Sentinelles-Inserm et 17 foyers régionaux ont été observés dont la Picardie (150 cas pour 100.000 habitants), le Nord-Pas-de-Calais (70) et l’Auvergne (65).
AFP