Les antilopes sont des mammifères ruminants classes parmi les Bovidés, aux pattes menues et aux cornes longues arquées qui vivent dans les steppes d’Afrique, d’Asie ou même d’Amérique du Nord pour l’antilope d’Amérique. Ce groupe, renfermant actuellement un peu plus d’une vingtaine de genres et plus de 100 espèces, préfère des climats plus frais et humides.
Aujourd’hui, ces espèces africaines sont menacées.
Une étude publiée le jeudi a révélé que l’habitat de plus de 80% des espèces d’antilopes africaines pourrait être réduit à cause du réchauffement climatique qui pourrait provoquer une diminution des habitats favorables pendant les six prochaines décennies;
Ce qui impliquerait la migration de celles-ci vers d’autres territoires non affectés. Mais la réduction de l’habitat rend plus difficile cet exode, surtout pour celles dont l’écosystème est le plus étroit, mettant en péril leur existence.
« Cette étude montre clairement que des espèces d’antilopes ont un besoin urgent de mesures de protection pour éviter l’extinction. En effet, un tiers des 87 espèces d’antilopes dans le monde, dont au moins 72 vivent en Afrique, sont désormais considérées comme menacées » a souligné Jakob Bro-Jorgensen, chercheur de l’université de Liverpool au Royaume-Uni et principal auteur de ces travaux parus dans la revue Current Biology.
Les animaux qui vivent dans les espaces les moins étendus « ont le plus souvent davantage de besoins en termes de températures et d’humidité et avec le réchauffement, cet équilibre va probablement être bouleversé », a-t-il ajouté à l’AFP.
Vu leur diversité, les antilopes africaines sont réputées comme idéales pour l’étude d’impact du dérèglement climatique. Les chercheurs ont donc fait des projections des zones où ces différentes espèces d’antilopes pourraient vivre à l’avenir selon différents modèles de changements climatiques d’ici 2080.
Ils ont constaté que l’habitat d’environ 25% de ces espèces va probablement diminuer de moitié, d’ici 2076.
« Nos recherches montrent que le changement climatique va sans doute affecter la faune sauvage encore plus durement que nous le pensions car des espèces risquent déjà de perdre une plus grande partie de leur niche écologique », regrette Jakob Bro-Jorgensen.