L’agence spatiale américaine NASA considère la Chine comme « un partenaire potentiel » et non comme une menace dans le domaine civil, a déclaré mercredi son directeur, Charles Bolden.
Invité à s’exprimer devant le Centre des études internationales et stratégiques (CSIS), un think tank basé à Washington, M. Bolden a noté que les Chinois « sont déjà des partenaires dans certains domaines » tels que les sciences de la Terre et de la Lune. Des recherches en géodésie et glaciologie sont notamment menées dans l’Himalaya en collaboration avec l’Académie chinoise des sciences.
« Il y a donc des domaines potentiels de partenariat », a-t-il estimé, tout en reconnaissant « qu’en raison des restrictions budgétaires du Congrès, nos activités multilatérales sont limitées ». Pour lui, « s’impliquer, c’est mieux que de rester isolé. S’impliquer, c’est mieux que de faire les choses dans son coin ».
Le Congrès a voté en 2011 une loi interdisant à la NASA d’accueillir des visiteurs chinois sur ses sites ou de collaborer avec des chercheurs liés à des entités chinoises publiques ou privées.
A l’occasion du premier Jour de l’espace en Chine dimanche dernier, la Chine s’est redite prête à coopérer avec tout le monde dans le domaine spatial, y compris les Etats-Unis, car elle estime que la coopération entre les grandes puissances spatiales profitera au développement de l’humanité toute entière.
« La Chine n’exclut de coopérer avec quiconque, Etats-Unis inclus », avait confié dimanche Yang Liwei, le premier taïkonaute envoyé dans l’espace.
Xinhua