Habib Maalouf

Le jour dans lequel nous avons émis le premier bulletin environnemental spécialisé au Liban, « La plate-forme Environnementale » en 1995, notre ambition était qu’elle reflète les idées et les luttes de ce qui était connu comme le « Forum vert », qui représente une union des sociétés ayant des principes environnementaux spécifiques et communs, notamment l’indépendance de toutes sortes des autorités. Ce bulletin a résisté jusqu’en 2002 en dépit de la pénurie du financement et la faiblesse du cadre fédéral.

Ce bulletin, qui a été recueilli plus tard dans un livre, était distribué à la main, à travers les associations affiliées au Forum, de Beyrouth et la montagne à Becharri, Kobayat, Arsal, Nabatiyeh, Maghdouché et Arabsalim… Celles-ci ont laissé des traces intellectuelles qui ont approfondi la lutte pour l’environnement dans plusieurs occasions… Ce livre a constitué une référence pour des dizaines de thèses au cours des dernières années.

Ce bulletin (qui est devenu une revue) a adopté des catégories fixes, visant à établir une nouvelle culture de l’environnement, basée sur les anciennes orientations, que nous pensions qu’elles peuvent aider dans des questions existentielles et dangereuses du siècle, comme la question de l’environnement.

Notre objectif n’a pas changé après ceci, quand nous avons créé la page « Environnement » dans le journal « Assafir » en Août 1998 et je suis toujours en charge de la page jusqu’à ce moment. Mais l’évolution des moyens de communication et la domination de l’ère de l’image et le recul de l’ère du papier, pour des raisons diverses (y compris l’environnement), nous a poussé à penser plus aux médias en ligne. L’expérience du lancement du site spécialisé « greenarea.info » va à une vitesse rapide. C’est la vitesse de propagation et la vitesse d’accès. Mais que voulons-nous offrir? Est-ce que les idées sont supposées changer avec le changement des techniques de communication et de livraison?

Il faut d’abord reconnaître que beaucoup de choses ont changé énormément. Et non pas nécessairement pour le mieux. Le changement en soi n’est pas une valeur suprême. Et comme je l’ai écrit au sommet de l’information en Tunisie en 2005, le grand nombre d’informations ne produit pas la connaissance. Que ce soit la source de l’information le petit écran ou les téléphones intelligents. Peut-être que les appareils électroniques nous ont rendu plus stupide. Nous pouvons également conclure qu’au moins, la révolution de l’information a été accompagnée par une nouvelle détérioration de la situation économique mondiale, en plus de la dégradation sanitaire et environnementale continue.

Malgré tout cela, le site pourrait ouvrir de nouveaux horizons, que nous sommes censés bénéficier d’eux. L’image et les nouvelles rapides, ont un grand avantage influent.

À l’avant-garde de ces avantages, c’est la clarté. Mais comme la règle, «tout est au détriment d’autre chose ». La clarté est toujours aux dépens de la profondeur et la profondeur est toujours au détriment de la clarté. Si la seconde règle était toujours la même « pour en savoir plus, nous devons s’approfondir plus », nous devrions essayer de concilier entre ces deux valeurs… Le site comprendra des matériaux clairs et brefs, ainsi que les profonds, avec les arguments, les preuves et les références suffisantes.

Malgré tout ce qui a été dit positivement au sujet de la « révolution de l’information et de la communication », pour montrer l’importance des changements apportés par l’évolution des technologies de communication, par rapport aux révolutions agricoles et industrielles précédentes, qui ont déclenché des changements structurels dans les voies de développement de la civilisation, d’une part, et les effets négatifs sur l’environnement d’autre part. Mais les caractéristiques de « l’ère de l’information », sont encore un peu vague. Peut-être, ses multiples désignations, dans le but de la décrire, sont la meilleure preuve de son imprécision.

C’est «l’ère de fins » (la fin du lieu, de la distance, de l’histoire, de la géographie, de l’état, du nationalisme, de l’école, des livres, de l’idéologie et de la métaphysique …).

C’est «l’ère du post » (post-industrielle, post-modernité et la post-humanité …). C’est aussi l’ère des « sans » (usines sans travailleurs, éducation sans enseignants, écoles sans barrières, bureaux sans murs, drapeaux sans papiers …).

Ainsi, le monde est passé d’un monde de l’infini des faits certains à un monde infini de l’incertitude et le chaos, avec de nombreuses réclamations sur la capacité de cette «révolution de l’information » à répondre à toutes les questions, et pour savoir ce qui était inconnu!

Un site Web spécialisé tel que « greenarea.info » réussira-il à répondre à ces questions et défis, tout en restant à jour, et sera-t-il capable de réconcilier entre la vitesse de l’information, sa précision et la connaissance complète? En ouvrant les portes pour plus de connaissances, et en contribuant à la production d’un nouvel esprit critique fondé sur une information rapide, une méditation et une pensée calme, se basant sur les sciences et sa philosophie aussi?

C’est un défi que nous avons accepté de mener cette voie comme un nouveau départ et une nouvelle expérience, qui s’ajoutent à plusieurs tentatives précédentes, avec un groupe distinctif.

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
EGYPTE : Ahmad Al Droubi
Directeur Éditorial : Bassam Al-Kantar

Directeur Administratif : Rayan Moukalled

Addresse: Liban, Beyrouth, Badaro, Sami El Solh | Immeuble Al Snoubra, B.P. 113/6517 | Téléfax : +961-01392444 - 01392555-01381664 |email: [email protected]

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