Les autorités panaméennes ont annoncé, hier mercredi, que quatre cas de microcéphalie, un trouble de la croissance de la boîte crânienne chez les nouveaux-nés, étaient liés au virus Zika.
Sur les 264 cas d’infection à ce virus recensés à ce jour dans le pays, quatorze concernent des femmes enceintes et six bébés infectés par le virus sont nés porteurs de malformations, dont quatre souffrent de microcéphalie, a précisé le ministère de la Santé.
Le ministre de la Santé, Francisco Terrientes, a déclaré que le pays restait « en alerte face à l’expansion rapide du virus Zika » et a demandé à la population de respecter les mesures de prévention (porter des vêtements couvrants, dormir sous des moustiquaires ou bien encore utiliser des produits répulsifs).
D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il existe un fort consensus scientifique sur les liens de causalité entre le virus Zika, généralement transmis par des piqûres de moustique du genre Aedes mais aussi par voie sexuelle, et les microcéphalies ainsi qu’avec le syndrome de Guillain-Barré (SGB), une maladie du système nerveux dont les formes les plus graves peuvent entraîner des paralysies.
Au Brésil, les autorités sanitaires ont confirmé 1.198 cas de microcéphalie liés au virus.
Reuters