A l’occasion de la Journée internationale de la sage-femme 2016, nous braquons les projecteurs sur l’importance de ce métier.
En effet, ces héroïnes jouent un rôle primordial pour que la grossesse et l’accouchement soient sécurisés et que les nourrissons soient en bonne santé.
Ainsi, de nombreux décès maternels et néonatals pourraient être évités si des sages-femmes compétentes assistaient les femmes avant, pendant et après l’accouchement. Elles aident les mères à mettre l’enfant au sein, à prévenir la transmission mère-enfant du VIH, elles vérifient l’état de santé du nouveau-né et conseillent la mère quant aux soins à apporter à l’enfant.
A noter que les sages-femmes, qui ont bien sûr besoin d’être formées, possèdent également un rôle dans la planification familiale.
Dans ce contexte, le Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), le Dr. Babatunde Osotimehin a souligné que « les sages-femmes qualifiées et bénéficiant d’un appui qui travaillent au sein de communautés occupent une position unique pour dispenser les soins empreints de compassion, respectueux et sensibles aux valeurs culturelles qui sont nécessaires à une femme durant la grossesse et l’accouchement», en rappelant que les sages-femmes jouent un rôle essentiel dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) adoptés dans le cadre du Programme de l’ONU à l’horizon 2030.
Le Dr Osotimehin a exhorté « les pays à investir dans une formation de qualité, de bonnes conditions de travail, des salaires décents, une politique adéquate à l’égard de ce groupe professionnel et des possibilités de perfectionnement et d’avancement ». Il a enfin appelé à soutenir les sages-femmes comme elles sont l’épine dorsale de la santé sexuelle et reproductive.