Le village de Dar Chmezzine au Caza de Koura a jouit d’une grande réputation après l’élection de sa fille, Sally Joreige, Miss Liban 2015.
Bien qu’il soit similaire à d’autres petits villages de Koura lesquels conservent leur patrimoine rural, Dar Chmezzine surplombe une grande forêt d’oliviers. Situé à 400 mètres au-dessus du niveau de la mer, le seul accès à ce village est à travers Amioune. Ceci est, en même temps, une bénédiction et une malédiction.
Dar Chmezzine n’est pas ouvert à d’autres villes, ceci le rend géographiquement isolé puisqu’il ne peut pas profiter des projets de développement à l’instar d’autres villages, mais en même temps, il préserve son caractère rural par son environnement et le calme qui y règne.
Le nom de Dar Chmezzine signifie « les gens torturés ». Sa population compte 600 personnes qui sont éparpillées dans les quatre coins du monde, notamment en Amérique et au Canada. 250 est le nombre estimé de personnes qui vivent dans ce village. Elles appartiennent aux communautés, orthodoxe et maronite.
Un certain nombre de projets importants sont actuellement effectués dans le village, notamment au niveau de l’infrastructure. Et malgré la baisse des allocations financières qui lui sont attribuées de la part de la caisse municipale, Dar Chmezzine demeure l’un des villages exemplaires grâce aux exploits menés par son chef de municipalité, Karim Bou Karim, élu par acclamation à la tête du Conseil municipal.
Selon le Moukhtar Elias Chahine, le village se caractérise par la cohésion de ses citoyens. « Toutefois, le village a connu une immigration massive pendant la guerre à l’instar des autres villages de Koura », a-t-il affirmé.
Le poète Maurice Najjar, a pour sa part indiqué, qu’une renaissance culturelle a eu lieu dans ce village grâce à certains poètes, écrivains et intellectuels.
Dans le village, il existe un moulin à huile appartenant à Maurice Salem et ses fils. Il a été construit en 2006 pour encourager les citoyens à investir dans les oliviers et à ne pas les négliger. Ce moulin attire les agriculteurs des villages voisins pendant la saison des récoltes.
ANI- Enquête: Fadia Daaboul- Traduite par: Nicole Khattar