Selon une nouvelle étude publiée dans la revue britannique The Lancet Psychiatry, une substance active contenue dans certains champignons hallucinogènes, a donné de premiers résultats prometteurs sur quelques malades atteints de dépression résistant aux traitements.
En effet, c’est la psilocybine qui a été testée dans le traitement potentiel des dépressions majeures, selon le Dr Robin Carhart-Harris.
A noter que la dépression incarne un trouble mental courant caractérisé par une tristesse, une faible estime de soi et une perte de plaisir dans des activités habituellement ressenties comme agréables par une personne.
De plus, la dépression peut affecter le sommeil et l’alimentation. Elle peut également altérer la vie professionnelle, scolaire et familiale de la personne concernée.
Et selon les estimations, la dépression touche mondialement plus de 350 millions de personnes et les femmes sont plus atteintes que les hommes. Les personnes exposées à des événements malheureux dans leur vie sont plus susceptibles de développer une dépression.
Cette nouvelle étude montre qu’un patient sur 5 ne répond pas aux traitements actuels tandis que beaucoup de ceux qui voient leur état s’améliorer dans un premier temps, font des rechutes par la suite.
Des scientifiques britanniques ont ainsi testé la psilocybine sur 12 patients atteints de dépression modérée à sévère depuis plus de 15 ans en moyenne. Et après un traitement de deux jours, les patients ont été suivis pendant 3 mois.
Les chercheurs ont déclaré que les effets psychédéliques étaient observés entre 30 et 60 minutes après la prise des gélules, avec un effet culminant 2 à 3 heures après. Et une semaine plus tard, les 12 patients présentaient tous une amélioration et huit étaient en rémission. En outre, au bout de trois mois, cinq étaient encore en rémission.
Les recherches doivent donc se poursuivre pour s’assurer des effets thérapeutiques de la psilocybine.