L’ambassade de France à Beyrouth, le ministère de la Culture et l’institut français du Liban ont lancé, lors d’une conférence de presse mardi au complexe de Zeitunay Bay, à Beyrouth, la 16ème édition de la fête de la Musique, en présence du ministre de la Culture, Raymond Araiji, du représentant du ministre du Tourisme, de l’ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, des ambassadeurs d’Italie, de Suisse, du Brésil et d’Uruguay ainsi que d’un grand nombre de personnalités concernées.
Le ministre Araiji a indiqué que cet événement annuel « met la joie dans le coeur des Libanais. Les rues de Beyrouth constitueront un espace de liberté d’expression artistique et de démocratie ».
« L’importance ultime consiste dans la liberté d’expression, laquelle reflète l’ouverture et la diversité culturelle, religieuse et artistique au Liban », a-t-il expliqué.
M. Araiji a expliqué que « les diverses activités prévues illustrent les liens forts entre l’Orient et l’Occident. Elles anéantissent les théories sur les conflits des civilisations en faveur de la société, de l’échange et de la coopération sous le slogan de la musique ».
Il a estimé que « la musique diffusera des mélodies dans plus d’une ville libanaise. Les chansons internationales seront écoutées dans les villes. Elles portent un message plus fort que les armes. La musique constitue la langue commune de l’humanité ».
L’ambassadeur Bonne a pour sa part assuré que « le 21 juin 2016, nous célèbrerons la 35ème édition de la fête de la musique et la 16ème au Liban. Cette fête sera sous le thème, la Musique est plus forte ».
« La fête de la Musique est actuellement l’évènement le plus énorme dans plus de 120 pays et 700 capitales du monde. Elle se spécifie par la diversité. Elle rassemble, au Liban, notamment à Beyrouth, des dizaines de milliers de Libanais », a-t-il précisé.