Traduit par Maya Samaha
Les forces de sécurité ont fermé à la cire rouge un dépotoir des déchets médicaux localisé à proximité de Chakra–Debbieh.
En effet, plusieurs villageois qui habitent aux frontières, à Baraachit, Aytaroun et Chakra ont indiqué que de grandes quantités des déchets hospitaliers dangereux étaient jetées dans ce dépotoir sur plusieurs périodes, ce qui a abouti à la décision de sa fermeture.
Parmi les déchets figurent des vaccins, des flacons de médicaments, des os humains et ainsi de suite. A noter que cette région lointaine est appelée « La montagne de Chamoun », située à côté de la partie occidentale de la réserve de « Wadi al-Hujayr ».
Ces informations étaient confirmées par les rapports des responsables de sécurité concernés, qui ont souligné qu’un citoyen appelé (W.N) a transféré ces ordures en les jetant aléatoirement dans ce dépotoir au cours des deux dernières années.
Il est connu que celui qui a jeté ces déchets, a été interdit auparavant de jeter des déchets ménagers.
À la suite, la municipalité de Chakra – Debbieh a distribué un communiqué dans lequel elle a précisé que le délinquant a traversé des rues non familières et qu’elle a commencé le traitement pour mettre fin à ce comportement dangereux qui menace l’environnement dans cette région.
Les déchets étaient empilés cette décharge, certains ont atteint environ 10 mètres d’altitude avec une largeur de 6 à 7 mètres. En outre, certains déchets étaient incinérés, alors que d’autres étaient enfouis. D’autre part, une quantité des déchets semble être récemment jetée alors d’autres déchets sont anciens.
Et selon Rida Achour, l’ancien président du conseil municipal de Chakra – Debbieh, celui qui a jeté ces déchets a promis la gendarmerie de ne plus commettre un tel comportement une autre fois, mais il s’est avéré qu’il n’a pas respecté son engagement et il a jeté à nouveau des déchets dans le même endroit.
Dans ce contexte, on a connu que les forces de sécurité impliquées élargissent leurs enquêtes, pour savoir la liste des hôpitaux responsables de cette catastrophe écologique.
Les villageois qui habitent aux alentours du dépotoir ont demandé au ministère de la Santé d’agir rapidement pour suivre cette affaire qui menace la sécurité des citoyens.
Le ministre de l’Environnement Mohammad Machnouk a adressé il y a deux ans des alertes à 19 hôpitaux privés et 9 hôpitaux publics pour se conformer aux mesures environnementales et aux systèmes sanitaires au cours d’un mois, concernant la gestion des déchets médicaux, sinon, ils seront fermés.
Cependant, aucun hôpital n’a été fermé en raison de jeter ses déchets médicaux sans traitement.
De même, le ministère de l’Environnement a déjà porté plainte en Avril 2011 contre 85 hôpitaux privés et publics à Beyrouth et dans de diverses régions libanaises à cause de la violation du décret déterminant les types des déchets des établissements de santé et qui précise la façon requise pour se débarrasser d’eux, ainsi que la loi sur la préservation de l’environnement contre la pollution par les déchets dangereux et les substances dangereuses et la loi sur la protection de l’environnement.
Ces affaires sont toujours en instance, et alors que la situation de nombreux hôpitaux a été réglée, des dizaines d’hôpitaux publics et privés poursuivent la violation des mesures nécessaires et requises. Par conséquent, les autorités de sécurité pourraient facilement trouver les noms des hôpitaux qui ont accepté de jeter leurs déchets médicaux dans la décharge de Chakra à BintJbeil, surtout que les déchets dans le caza ne sont pas nombreux.
Enfin, et après avoir vérifié les hôpitaux concernés, le ministère de la Santé devrait annuler les contrats avec ces hôpitaux privés, et d’autre part, prendre des mesures administratives et judiciaires avec les conseils d’administration ou des comités dans les hôpitaux publics.