Près de 60 pour cent de l’ensemble des enfants actifs au monde travaillent dans le secteur agricole selon la FAO.
Et parmi les pires formes de travail des enfants figurent les travaux dangereux susceptibles de nuire à leur santé et à leur sécurité.
A noter que lorsque des enfants travaillent pendant de trop longues heures ou accomplissent des travaux dangereux, inappropriés à leur âge et susceptibles de nuire à leur santé et à leur éducation, il s’agit de travail des enfants et nous devons lutter contre ce problème.
Par contre, certains actes peuvent leur être bénéfiques et les aider à acquérir des connaissances et à développer des aptitudes qui leur serviront dans le futur.
Et à l’occasion de la Journée mondiale des Nations unies contre le travail des enfants, la FAO et l’Organisation internationale du travail (OIT) ont lancé un nouveau cours de formation en ligne destiné aux décideurs en matière de politique agricole pour garantir l’inclusion de mesures visant à combattre le travail des enfants dans les programmes de développement agricole et rural, en particulier ceux ciblant les petits exploitants agricoles disposant de faibles revenus.
Dans ce contexte, le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva a souligné que «pour atteindre l’objectif Faim Zéro, nous devons également mettre fin au travail des enfants».
Il a également ajouté que «les politiques et programmes agricoles jouent un rôle essentiel dans la lutte contre les causes profondes du travail des enfants et devraient être associés à des systèmes éducatifs efficaces qui répondent aux besoins des enfants et des jeunes en milieu rural. La mise en place de systèmes de protection sociale et la création d’emplois décents pour les jeunes et les adultes sont les éléments de base nécessaires pour mettre fin au travail des enfants dans l’agriculture».
Pour sa part, Guy Ryder, le Directeur général de l’OIT, a indiqué que «les enfants vivant en milieu rural devraient pouvoir bénéficier d’une éducation de qualité et prétendre à des emplois décents au sein de leur communauté».