Selon un nouvel atlas mondial de la pollution lumineuse, plus de 80% de l’humanité vit sous des cieux inondés de lumière artificielle et un tiers de la population de la planète ne peut jamais voir la Voie Lactée.
A noter que la pollution lumineuse veut dire la présence nocturne anormale ou gênante de lumière et les conséquences de l’éclairage artificiel nocturne sur la faune, la flore, les écosystèmes et les effets sur la santé humaine.
En outre, la pollution lumineuse artificielle altère la possibilité pour le public de regarder et d’admirer la voûte céleste le soir, affecte l’astronomie et également les animaux et d’autres organismes nocturnes.
Falbio Falci, un chercheur de l’Institut italien de la technologie et de la science de la pollution lumineuse (ISTIL) a souligné que « ce nouvel atlas fournit une documentation essentielle de l’environnement nocturne alors que la technologie de la lampe à diode électroluminescente (LED) s’impose de plus en plus dans le monde ».
Il ajoute que « les niveaux lumineux de la technologie LED et ses couleurs pourraient malheureusement entraîner un doublement voire un triplement de la luminescence du ciel pendant des nuits noires ».
L’atlas montre que plus de 80% du monde et 99% des Etats-Unis et de l’Europe occidentale vivent sous des cieux pollués par la lumière artificielle.
De plus, certains pays connaissent des niveaux tellement élevés de pollution lumineuse, comme Singapour.
Par contre, les pays les moins affectés par la luminosité la nuit sont le Tchad, la République centrafricaine et Madagascar.
Et selon les scientifiques, les Indiens et les Allemands sont ceux qui peuvent le plus voir la Voie lactée de leur fenêtre tandis que les Saoudiens et les Sud-Coréens sont ceux qui peuvent le moins avoir cette possibilité.