Avant que le dossier du barrage de Janneh ou autre soit régler ou au contraire, contribuant à une crise ouverte, il faut braquer les projecteurs sur certains points, qui devraient se transformer en des assertions chez les partisans et les opposants et toutes les parties du conflit.

Tout d’abord, il faut reconnaître que l’eau douce comme salée fait partie des systèmes environnementaux, déterminés par des voies historiques. Et que les interventions humanitaires, dites «civilisées», ont contribué à la violation de ces systèmes et n’ont pas aidé, ni étaient en harmonie avec ceux-ci.

Il en résulte un autre postulat supposé être adopté dans tout règlement et tout débat futur, c’est que l’eau est une propriété publique tout comme le brouillard, les nuages et l’air. L’Etat et les administrations officielles doivent donc être responsables de sa protection, de sa gestion, de la conservation de sa qualité et de sa disponibilité pour l’homme actuel et les générations futures comme droits fondamentaux.

De plus, il faut tirer profit de l’eau d’une façon équitable, sans toucher à sa durabilité comme étant une ressource renouvelable et comme aliment de base pour la vie, contenant des minéraux nécessaires à la vie.

Il faut également reconnaître que le critère d’évaluation de tout projet d’investissement portant sur l’eau est dans la mesure de son harmonisation avec son système de formation, de sa circulation et de son renouvellement écologique et naturel.

A noter que l’importance de la mise d’une stratégie pour sa gestion, n’est pas posée pour justifier la construction des barrages « finalement » mais pour déterminer les données de base à partir des données écologiques en profitant de la nature en premier lieu et en suivant des politiques de rationalisation tout en ajustant la consommation et en arrêtant le vol, le gaspillage et la pollution… comme priorité à tout investissement, surtout les investissements coûteux, dangereux et inutiles comme la construction des barrages ouverts.

Sur cette base, il devient nécessaire aujourd’hui, pour sortir de cette dispute non essentielle entre les parties du gouvernement et qui risque de l’éclater, et afin de ne pas obtenir des compromis au détriment de l’environnement, de l’eau, des droits des populations existantes et des générations futures… De reconsidérer les critiques historiques qui ont traité ce dossier, surtout la concentration sur les plans précédents comme le «plan de dix ans» ou la «stratégie de l’eau » approuvée par le Conseil des Ministres en 2012, et l’arrêt de la mise en œuvre des projets prévus coûteux et inutiles comme la construction des barrages.

En outre, il faut ouvrir une vraie discussion sur cette stratégie, en confirmant le rôle du ministère de l’Environnement pour procéder à une évaluation environnementale stratégique pour la stratégie du ministère de l’Énergie et de l’Eau et la mise du « Code de l’eau » sur la table de discussion.

 

Traduit par Maya Samaha     

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
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