A l’ouverture de la neuvième Conférence des États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées, qui se réunissait du 14 au 16 juin au siège de l’ONU, à New York, le Secrétaire général de l’Organisation, Ban Ki-moon, a appelé à faire davantage pour que l’ensemble des personnes handicapées dans le monde puissent jouir de leurs droits et bénéficier du développement durable.
« La Convention est l’un des traités internationaux les plus largement ratifiés. Depuis son adoption en 2007, il y a eu 164 ratifications, qui se sont accompagnées d’un déluge d’actions en faveur de la réalisation des droits des personnes handicapées à travers le monde », a salué M. Ban, dans un message lu par son Chef de cabinet, Edmond Mulet.
Le Secrétaire général, qui était en visite à Bruxelles, a ainsi noté que les droits des personnes handicapées étaient de plus en plus reconnus, rappelant que l’ONU a organisé en 2013 le premier sommet de chefs d’Etat et de gouvernement de l’histoire sur la question du handicap et du développement. Ce sommet, a-t-il précisé, s’est soldé par l’adoption d’un document final engageant les pays à s’attaquer aux défis auxquels font face les personnes handicapées en matière de développement.
M. Ban a également rappelé qu’en 2014, le Cadre d’action de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe adopté par les Etats lors de la troisième Conférence de l’ONU sur les risques de catastrophe, a reconnu l’importance de définir des stratégies inclusives pour les personnes handicapées.
« Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 est une preuve supplémentaire de l’engagement international à garantir que les personnes handicapées ne soient pas exclues du développement », a ajouté M. Ban, appelant les pays à saisir l’opportunité offerte par cette Conférence pour mettre pleinement en œuvre la Convention et faire de ses droits une réalité pour le milliard de personnes handicapées dans le monde.
Des centaines de défenseurs des droits des personnes handicapées et représentants gouvernementaux devaient en effet assister à cette neuvième session de la Conférence des États parties à la Convention pour réaffirmer que les personnes handicapées, qui représentent 15% de la population mondiale, doivent jouir de tous les droits de l’homme et libertés fondamentales.