Cette autorité est très étrange comme elle ne perd jamais le temps ou la boussole si la question était liée à ses intérêts « suprêmes ».
Malgré la démission amputée du parti «Kataëb» du gouvernement qui a échoué, comme le disait son président, le premier ministre Tammam Salam toujours attaché à ce gouvernement, et malgré les crises émanant de la pression américaine sur les banques et sur l’économie nationale, et au milieu de la paralysie dans le Parlement et de la vacance présidentielle, ainsi que les craintes sécuritaires croissantes des militants de « Daash » et d’ »Al Nosra », cette autorité trouve le temps pour falsifier des documents portant sur la plage de Ramlet el Baida. A noter que le père spirituel du gouvernement et son propriétaire initial a promis de rendre cette dernière aux «beyrouthins» une fois qu’il gagne les élections municipales.
De même, l’autorité trouve tout le temps pour faire passer et transférer l’opération de la construction d’un hôpital de son site prévu vers le dernier espace vert à Beyrouth, autrement dit à Horsh Beyrouth.
Lorsque l’autorité se divise pour des raisons inconnues, alors, elle autorise de commettre un massacre écologique dans le barrage de Janneh, et elle s’oppose à ce projet en même temps, en publiant des études et des documents qui ont été soigneusement cachés avant le déclenchement du conflit.
D’autre part, le scandale continu c’est celui des déchets et des décharges côtières qui ont besoin des entreprises de construction et des entrepreneurs, mais qui ne nécessite jamais des entreprises avec une expertise dans le secteur des sites d’enfouissement, surtout ceux côtiers, selon la logique des cahiers de charge et des appels d’offres qui les suivent, et aussi selon la répartition rigoureuse des intérêts et des quotas qui a suivi la découverte du grand scandale concernant l’exportation des déchets et le rôle de «la société Chinook».
De Ain Dara jusqu’à la plage de Ramlet el Baida, de la résolution des problèmes et du traitement des problèmes épineux, vers l’odeur nauséabonde des affaires, même vers l’odeur de cette classe politique, une question se pose: est-ce qu’il n’existe pas une limite au mensonge et à la corruption? N’existe pas un fond pour l’effondrement ? N’existe pas un plafond pour les affaires et le pillage du pays sous le prétexte de la responsabilité ?
Tel est l’environnement politique et l’environnement des personnes au pouvoir au Liban. Ainsi, avons-nous le droit de poser des questions portant sur la réalité misérable de l’environnement au Liban?