Santiago est placée lundi en « état d’urgence environnementale », le premier de l’année, suite au pic de pollution qui touche la capitale chilienne, une mesure qui devrait paralyser 40% de son parc automobile, ont annoncé dimanche les autorités.
Cette mesure a été adoptée « à cause des mauvaises conditions de ventilation et dans le but de garantir la santé de la population », ont indiqué les autorités de Santiago dans un communiqué. Lundi, jour férié au Chili, 40% du parc automobile de Santiago, qui compte plus de 1,9 million de véhicules, sera immobilisé.
Cet état d’urgence est le premier instauré depuis juin 2015, en pleine Copa America au Chili.
L' »état d’urgence environnementale » est la mesure d’alerte la plus élevée prévue par la législation chilienne, lorsque les niveaux de pollution dépassent le niveau 500 de particules fines dites PM 2,5 (dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres).
La situation géographique de la capitale chilienne, où vivent près de sept millions d’habitants, encaissée entre les montagnes de la Cordillère des Andes, perturbe le renouvellement de l’air.
AFP