Selon une nouvelle étude, la consommation d’acides gras oméga-3, contenus en grande quantité dans certains poissons est liée à une réduction de 10% du risque de mourir par crise cardiaque.
En effet, « ces nouveaux résultats qui incluent ceux de nombreuses études, fournissent l’image la plus complète à ce jour de l’effet préventif des oméga-3 contre les maladies cardiovasculaires », selon la chercheuse Liana Del Gobbo.
Pour sa part, le Dr Dariush Mozaffarian a indiqué que « nos résultats confortent l’importance de consommer du poisson et des oméga-3 dans le cadre d’un régime alimentaire sain ».
Il a également ajouté que « ce nouveau consortium mondial de recherche fournit une possibilité sans précédent de comprendre comment les bio-marqueurs sanguins d’un grand nombre de différents acides gras agissent sur la santé ».
En outre, les poissons fournissent certaines protéines spécifiques, de la vitamine D, du sélénium et d’autres minéraux.
A noter que l’étude épidémiologique étendue fondée sur des analyses de sang pour établir la corrélation entre les oméga-3 et la fréquence des infarctus a porté sur dix-neuf études menées dans 16 pays. Elles ont inclus 45.637 participants.
Dans ce groupe 7.973 ont eu une crise cardiaque pour la première fois dont 2.781 sont décédés. Les chercheurs n’ont pas constaté de corrélation entre les marqueurs sanguins d’oméga-3 et une réduction du risque d’infarctus non-mortel laissant penser qu’il existe des mécanismes spécifiques liés à une moindre mortalité cardiaque.