Jusqu’à quand va durer ce scandale dans le ministère de l’environnement? Jusqu’à quand va durer ce conflit dévastateur entre les ministres (depuis le ministre Mohammad Rahhal en 2009-2010 et jusqu’à présent) et le directeur général Berj Hatajian? Cette dispute qui a rendu les relations au sein du ministère, entre le directeur et les employés anormales et improductives, et même destructrices? Ce conflit a été traduit par une guerre dans de nombreux dossiers sensibles et a conduit à des catastrophes au niveau national? Jusqu’à quand va durer la guerre des dossiers et le non-respect de la hiérarchie et des compétences, en violant tout afin de prouver les paroles, jusqu’à même les déformer… ?

Il y a plus de cinquante plaintes (comportementales dans leur majorité) déposées par le ministre sur le directeur, autour de dispute portant sur de mauvaises relations entre ce dernier et les employés ainsi que le ministre.

Plusieurs plaintes du directeur contre les employés, sont des erreurs exagérées, des punitions en tant que revanche en raison de la non-loyauté, la confusion du personnel entre être loyal pour le ministre ou le directeur, des vengeances, le recours aux politiciens et aux partis, le fait de profiter des dossiers dans le ministère pour acquérir une satisfaction ou les retarder lors d’une insatisfaction ou pour d’autres raisons, la dispute sur des dossiers et des dons extérieurs, sur l’emploi et le voyage… etc. Puis quelqu’un vient poser la question suivante: pourquoi le ministère de l’environnement a-t-il échoué à traiter les dossiers les plus élémentaires ainsi que ceux qui sont les plus complexes?!

Saviez-vous que la catastrophe de l’explosion et de l’accumulation des déchets dans les rues n’aurait pas eu lieu de cette façon tragique en l’absence de ce conflit?

Lorsque l’actuel ministre de l’Environnement, Mohamed El Machnouk a essayé d’agir avant la crise et la date de clôture de la décharge de Naameh, en proposant le traitement de la décharge de Bourj Hammoud et l’utilisation de la terre pour créer des usines de tri, de compostage et de traitement, et lorsque les négociations ont commencé avec les autorités concernées dans la région du Metn, y compris les députés et les partis du Metn, ainsi que le parti Tashnag, le directeur général a œuvré pour l’échec de ce plan en convainquant toutes les parties concernées qu’il est un plan inapproprié. Il a également parlé de ses impacts négatifs et selon le ministre de l’environnement et de ses conseillers, le directeur général a contribué dans la rédaction de la lettre de refus signée par les députés du Metn.

Ce refus a impliqué le passage du ministère aux appels d’offre qui ont laissé aux investisseurs le choix des endroits de traitement. Cependant, les appels d’offre n’ont pas réussi. En outre, la décharge de Naameh a été fermée et les déchets se sont amoncelés dans les rues. Puis, à nouveau on parle de la décharge de Bourj Hammoud, avec des conditions plus difficiles et des termes écologiques pires.

Ensuite, le directeur général a participé la semaine dernière à une séance d’audition à propos de l’incinérateur Dhour Choueir, pour assister à l’exposé de la société qui étudie l’impact environnemental de l’incinérateur, sans qu’il soit chargé par le ministre, ce qui a conduit ce dernier à faire allusion à l’annulation des résultats de la réunion qui a été consacrée aux habitants du village et qui a révélé un énorme rejet pour l’incinérateur.

Ce refus dans le ministère va-t-il conduire à changer la bonne position de celui-ci vis-à-vis de l’utilisation des petits incinérateurs des déchets dans les villages?

Nous ne pensons pas que la position initiale du ministère de l’Environnement devait s’arrêter sur l’étude d’impact environnemental pour chaque incinérateur (comme pour chaque barrage).

La mission essentielle du ministère est d’élaborer une stratégie écologique intégrée pour évaluer les projets et les politiques dans tous les secteurs et d’adopter l’évaluation environnementale stratégique pour les projets avant l’étude d’impact environnemental pour chaque petit projet.

Ainsi, si le ministère avait une stratégie écologique intégrée pour la gestion des déchets, il n’a pas accepté de traiter le principe de l’importation des petits incinérateurs pour de nombreuses raisons.

Ce qui est important maintenant est la nécessité de mettre un terme à ce chaos au sein du ministère de l’Environnement et à ce conflit interne destructeur.

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
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