Des scientifiques de l’université « James Cook » ont récemment indiqué que quelque 7.000 hectares de mangroves ont péri en seulement un mois dans l’extrême nord de l’Australie.
Les mangroves représentent des forêts de palétuviers présentes sur près des trois quarts des côtes tropicales.
Ils sont un écosystème de marais maritime incluant un groupement de végétaux spécifiques principalement ligneux, ne se développant que dans la zone de balancement des marées.
Ils jouent un rôle majeur pour la préservation des littoraux et la subsistance des populations comme les mangroves sont parmi les écosystèmes les plus productifs en biomasse de notre planète.
Ce phénomène qui se traduit par la mort des arbres ou par leur défoliation, est causé probablement par le réchauffement climatique et une longue période de sécheresse.
En outre, certaines espèces de fruits de mer, comme les crabes sont en train de mourir et les tortues pourraient mourir de faim.
Selon Norm Duke, spécialiste de cet écosystème au sein de l’université « James Cook », le phénomène s’est produit fin novembre ou début décembre l’année dernière, dans cette région semi-aride de l’Australie.
M. Duke a ajouté que « ce dépérissement a eu lieu de manière synchronisée sur 700 kilomètres en un mois » et que « tous les avis convergent pour dire que le climat va devenir de plus en plus erratique et que donc ce genre de phénomène est destiné à devenir plus fréquent ».