Traduit par Maya Samaha|
Un projet de loi a été transmis de la présidence de la République Syrienne à la Chambre des représentants pour la fusion du ministère de l’Administration locale avec le ministère d’État chargé des affaires environnementales sous le nom du ministère de l’administration locale et de l’environnement. Nous confirmons la nécessité de l’approbation du projet pour qu’il devienne une loi parce qu’il est bon pour la Syrie, pour son peuple et pour ses ressources naturelles renouvelables et non-renouvelables.
Permettez-nous de demander: quels sont les facteurs les plus influents dans le succès de la politique de protection de l’environnement dans un pays quelconque?
- Est-ce qu’ils résident dans la force de la gestion politique issue du sommet de la pyramide politique et de son impact sur le reste des institutions étatiques et de ses organes?
- Ou résident-ils dans les ressources matérielles ayant un grand impact sur le succès de la gestion écologique en assurant les laboratoires modernes et autres.
A noter que les ressources matérielles ont un impact positif sur le succès de la gestion environnementale, mais ces ressources ne suffisent pas seules, et il faut qu’elles seront accompagnées par une volonté politique, comme l’absence de cette dernière aboutit à un décaissement des fonds alloués dans une place inappropriée. En outre, il faut avoir une gestion politique consciente qui comprend les questions environnementales au sommet et à la base de l’appareil gouvernemental et parmi le peuple.
Le centre d’attention dans les années quatre-vingt était de protéger la santé publique et non pas conserver les ressources naturelles ou l’exploitation convenable de ces ressources qui répond aux besoins immédiats de la société, sans toucher aux droits des futures ressources générations. Ainsi, le ministre de la Santé est devenu la plupart du temps responsable des institutions environnementales et de leurs activités devant les autorités supérieures, et ceci est arrivé dans un certain nombre de pays arabes comme le Koweït, le Bahreïn, le Qatar, les Emirats Arabes Unis et autres. Cependant, et avec le début des années nonante, ces règlements et ces lois ont changé pour inclure l’utilisation appropriée de l’environnement, comme à Oman, en Arabie saoudite, en Jordanie et autres… Cette situation a nécessité la nomination du ministre de la Défense en tant que responsable du ministère de l’Environnement ou désigner généralement l’un des princes en tant que force politique influente.
L’environnement a retourné à la souveraineté, donc la priorité a retourné et cela est évident à cause de son retour aux ministères souverains les plus forts, notamment le ministère de l’Administration locale.
De cette façon, le travail de développement provincial (agricole, industriel et urbain…) a fusionné complètement avec l’action environnementale. Les processus de développement économique demeurent lier à l’environnement pour une réflexion sociale selon les concepts de développement durable.