Une nouvelle campagne a été récemment lancée par le gouvernement libanais et l’association « Animals Lebanon » contre le trafic d’animaux sauvages et le mauvais traitement des félins.

En effet, de nouvelles mesures ont été consacrées dans un décret pris par le gouvernement ayant pour but l’interdiction du trafic d’animaux exotiques tout en imposant aux zoos des permis officiels et en s’assurant qu’ils respectent les standards minimum.

De plus, ce décret interdit le maintien de ces animaux dans les maisons comme « animaux domestiques » et permettra de confisquer les grands félins qui se trouvent dans de mauvaises conditions puis les envoyer à l’étranger.

Akram Chehayeb, le ministre libanais de l’Agriculture a souligné que « ces animaux ne sont pas faits pour vivre en cage ou dans une maison en tant que symbole de pouvoir ou de richesse personnelle ».

Soutenue par les organisations non gouvernementales de défense d’animaux, cette campagne lancée dans une conférence de presse nous rappelle des lois de protection animale très anciennes au Liban, d’où la nécessité d’approuver la nouvelle loi composée de 80 articles sur le bien-être des animaux. A noter que cette dernière a été approuvée par le gouvernement l’an dernier mais elle reste coincée au parlement.

1469040437_

Et afin de braquer les projecteurs sur la situation déplorable de ces animaux, l’ONG « Animals Lebanon » a diffusé une vidéo qui montre une petite lionne secourue ne bougeant pas après avoir cassée deux de ses jambes en sautant d’un canapé.

Dans ce contexte, Lana el-Khalil, présidente d’Animals Lebanon a indiqué que la lionne qui a été morte représente le « meilleur exemple de pourquoi les gens ne devraient pas posséder de lionceaux ou de félins chez eux ».

Elle a également mentionné qu’ »ils sont soit élevés et vendus dans des zoos locaux ou introduits en contrebande depuis la frontière syrienne ».

Ainsi, « Animals Lebanon » déclare que les lionceaux qui proviennent des zoos en Syrie sont achetés aujourd’hui à environ 10.000 dollars.

Par ailleurs, Jason Mier, le directeur exécutif de cette association a souligné que les zoos, jamais enregistrés officiellement, disposeront de quinze jours pour obtenir un permis avant d’être poursuivis en justice.

Le Liban a signé des traités interdisant le commerce d’espèces menacées à travers le Liban comme la « Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction » donc il reconnaît que « la coopération internationale est essentielle à la protection de certaines espèces de la faune et de la flore sauvages contre une surexploitation par suite du commerce international ». Malgré cet engagement, la situation reste déplorable dans un pays noyé dans plusieurs crises politiques et écologiques.

 

 

 

 

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
EGYPTE : Ahmad Al Droubi
Directeur Éditorial : Bassam Al-Kantar

Directeur Administratif : Rayan Moukalled

Addresse: Liban, Beyrouth, Badaro, Sami El Solh | Immeuble Al Snoubra, B.P. 113/6517 | Téléfax : +961-01392444 - 01392555-01381664 |email: [email protected]

Pin It on Pinterest

Share This