Jusqu’à quand cette persistance à négliger le rôle du ministère de l’Environnement dans la gestion du dossier des déchets solides?

Si le ministère a échoué à trouver une alternative au plan d’urgence, qui a été élaboré en 1997 et n’a pas anticipé la date de la fermeture de la décharge de Naameh à travers des stratégies et des plans alternatifs, et si le ministère n’a pas réussi de profiter des délais répétés avant la clôture de la décharge… jusqu’à ce que nous ayons tombé dans la crise et les déchets de Beyrouth et du Mont Liban se sont amoncelés dans les rues… Ceci ne veut pas dire que le ministère est seul responsable et ne justifie pas de retirer le dossier de ce dernier pour demander au « Conseil du Développement et de la reconstruction » de le suivre ou à un comité présidé par le ministre de l’agriculture ou même à un autre comité présidé par le ministre de l’Intérieur (qui n’est pas réuni) ou à toute municipalité afin de gérer ce dossier! Ainsi, l’erreur ne sera pas corrigée pas par plus d’erreurs et la mauvaise gestion ne sera jamais modifiée par plus de chaos.

En outre, le retour au ministère de l’Environnement ne veut pas dire le retour à ses plans non stratégiques mais le retour à l’origine légale et logique. En effet, ce ministère devrait proposer les stratégies intégrées qui prennent en considération la relation entre le sujet de la gestion des déchets de différents types et la gestion de la biodiversité, la gestion de l’eau, des carrières et tous les secteurs, surtout ceux économiques, commerciaux et industriels, etc…

Ensuite, jusqu’à quand cette contradiction dans les décisions du gouvernement en termes de la gestion du dossier des déchets? Jusqu’à quand cette confusion? Et jusqu’à quand cette dégradation de l’état d’urgence prolongé à un autre état d’urgence plus dangereux et moins planifié, confié dans sa mise en œuvre à des entrepreneurs ordinaires et non-spécialistes dans la gestion des déchets!?

Il s’avère récemment que ceux qui ont mis les cahiers de charge du traitement ne disposent pas d’assez d’expérience dans ce secteur.

Comment arriver à enfouir 60% des déchets tel qu’il est requis, si le volume des matières après le tri ne dépasse pas 10% et si l’élargissement des usines de tri et de fermentation est inachevé. De plus, il s’avère qu’il n’y a pas de plan pour construire de nouvelles usines dans la région de remblayage de la décharge de Bourj Hammoud!?

Sur quelle base se déroulent les appels d’offre? Et quel est le sort des projets de « la Costa Brava » et de Bourj Hammoud si la municipalité de Beyrouth s’est retirée (comme il est maintenant bien connu), lorsque l’union des municipalités de Metn s’est retirée (tel est le plan du député El murr et de sa fille Mirna), quand les municipalités de l’Iklim se retirent et lorsque Keserwen se retire également (tel est le plan de l’ancien président de l’Association des industriels, Neemat Frem), outre les plans du ministre de l’Education et de l’ancien ministre du Tourisme pour utiliser les petits incinérateurs dangereux, ainsi que les plans du ministère du Développement administratif !?

Quelles sont les options prises par toute municipalité ou toute union des municipalités, sur quelle base ces choix seront évalués et au sein de quelles normes et quelle stratégie nationale intégrée (supposée être mise par le ministère de l’Environnement)? Comment les appels d’offres de balayage, de la collecte et du traitement seront séparés des appels d’offres du remblayage de la mer et de l’enfouissement…?

Ceci ne nécessita pas une révision profonde avant de passer à de nouvelles crises et catastrophes, avec une redéfinition des pouvoirs, des fonctions et des responsabilités?

 

Traduit par Maya Samaha

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
Editeur : Société Libanaise d'Information et d’Etudes
Rédacteur en chef : Hassan Moukalled


Consultants :
LIBAN : Dr. Zaynab Moukalled Noureddine, Dr Naji Kodeih
SYRIE : Joseph el Helou, Asaad el kheir, Mazen el Makdesi
EGYPTE : Ahmad Al Droubi
Directeur Éditorial : Bassam Al-Kantar

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