Les gouvernements doivent en faire davantage selon la FAO pour créer des conditions favorables qui permettront aux populations autochtones de restaurer les paysages dégradés et de mettre en pratique les mesures visant à s’adapter au changement climatique.
Ainsi, le Sous-Directeur général de la FAO, René Castro Salazar, a récemment averti que «si nous n’aidons pas les populations autochtones à sécuriser leurs droits fonciers et à parvenir à une meilleure gouvernance, il sera très difficile de trouver des solutions à long terme».
Pour sa part, Victoria Tauli-Corpuz, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, a rappelé que les pays qui luttent contre le changement climatique doivent s’assurer des droits des peuples autochtones.
A noter qu’un tiers des forêts mondiales sont plus ou moins gérées par des familles, des petits exploitants agricoles, des communautés locales et des populations autochtones, selon la FAO.
Et comme ces forêts abritent l’un des principaux stocks de carbone au monde, les populations autochtones peuvent préserver ces stocks de carbone en réduisant la déforestation, en gérant les forêts de manière durable et en restaurant le couvert végétal.
D’où la nécessité de soutenir les peuples autochtones qui sont vulnérables et souvent affectés par des conflits touchant leurs ressources.