Après la polémique des chocolats de la marque Kinder fabriqués par l’entreprise italienne Ferrero, le ministère de l’Economie et du Commerce au Liban a récemment souligné que les chocolats Kinder étaient dépourvus des substances cancérigènes.
En effet, le ministère libanais a mené une enquête et s’est assuré, auprès des autorités compétentes de l’Union Européenne que ces produits n’avaient pas été retirés des marchés européens.
En outre, « les études prouvent que la consommation des chocolats Kinder ne présente aucun risque pour la santé » et ne contiennent donc pas des ingrédients dangereux, selon le communiqué publié mercredi et qui indique également que le ministère suivait de près cette affaire et qu’il prendra les mesures adéquates si nécessaire.
Nous rappelons que l’organisation non-gouvernementale allemande de défense des consommateurs « Foodwatch » avait jadis mis en garde contre certains produits alimentaires fabriqués et commercialisés en Europe, parmi eux les barres de chocolat Kinder.
Ces dernières, commercialisées en Allemagne, contiennent des huiles minérales aromatiques (MOAH) potentiellement cancérigènes selon l’ONG.
De plus, Foodwatch déclare que la contamination proviendrait des emballages des barres chocolatées qui « peuvent déclencher des cancers et engendrer des perturbations génétiques. Mais malgré cela, les fabricants se refusent à les retirer de la vente ».
Et comme réaction à cette nouvelle, à la Tunisie, le directeur de l’hygiène et de la protection de l’environnement, auprès du ministère de la Santé Mohamed Rabhi a annoncé que les confiseries des marques Ferrero et Lindt seront retirées du marché tunisien.
Pour sa part, la Fédération professionnelle de la confiserie allemande dont Ferrero est membre a déclaré que «les entreprises du secteur allemand de la confiserie ont beaucoup fait ces dernières années pour réduire la présence de ces substances – avec de bons résultats ».