Une nouvelle vidéo capturée en timelapse présente le ciel nocturne californien à différents niveaux de pollution lumineuse.
Au fil du temps et des travaux d’urbanisation, le niveau de lumière artificielle des villes se fait de plus en plus important. Cette tendance n’est pas sans conséquence pour notre perception du ciel nocturne. Selon une récente étude, un tiers de l’humanité serait incapable de voir la Voie Lactée et pour cause, la pollution lumineuse obstrue complètement la lueur des astres naturels. Pour la majeure partie des citadins, l’image du ciel nocturne est celle d’une étendue uniforme.
Perdu dans la lumière
Il convient cependant de garder à l’esprit que cette représentation est biaisée et que la voute céleste ne peut être véritablement admirée qu’en s’éloignant des centres urbains. En témoigne cette nouvelle vidéo signée Sriram Murali. Tournée en Californie selon la technique du timelapse, ce court-métrage intitulé « Lost in Light » (littéralement « Perdu dans la lumière ») met en évidence l’impact de la pollution lumineuse sur notre perception du ciel étoilé.
Différents niveaux de pollution lumineuse
Pour ce faire, la séquence a été divisée en plusieurs tableaux dont chacun propose un point de vue à un niveau de luminance nocturne différente. On commence ainsi par une classe de nuisance 8 masquant complètement la voute. Petit à petit, cette quantité baisse et le ciel se dévoile. On passe alors aux niveaux 7, 6 et 5, représentatifs des banlieues puis au 4 et 3 généralement associés aux campagnes. La classe 2 ou 1 est quant à elle, réservée aux sites loin de toute habitation. Pour Sriram Murali, le réalisateur, cette vidéo est l’occasion de faire réfléchir les gens autour de leur conception du ciel nocturne et des méfaits de la luminosité artificielle.
« La plupart d’entre nous vit sous un ciel fortement pollué par la lumière », explique-t-il dans la description de la vidéo. « Nous prenons le ciel pour acquis et nous nous perdons dans nos vies bien occupées sans prendre le temps de faire attention aux étoiles », conclut le vidéaste. De quoi faire réfléchir la prochaine fois que vous lèverez le nez au ciel.