Les finances sont toujours un sujet brûlant lors des négociations sur le climat, et cette année ne fait pas exception. L’Accord de Paris établit clairement que tous les flux financiers – tant publics que privés – doivent être compatibles avec une voie de développement à faible taux d’émissions et résistant au changement climatique.

Plusieurs nouvelles études (PDF) indiquent clairement que la réalisation de l’objectif central de l’accord consistant à maintenir la température à un niveau bien inférieur à 3,6 degrés F, visant 2,7 degrés, nécessite de transférer rapidement les investissements des combustibles fossiles et d’autres activités à haut rendement vers l’énergie propre, Résilience climatique.

À la COP22 à Marrakech, les travaux visant à élaborer les règles qui concourent à cet objectif se poursuivent. Voici cinq questions clés liées au financement du climat à surveiller:

1. Chemin vers 100 milliards de dollars
À Paris, en décembre dernier, les pays développés ont été invités à élaborer une feuille de route concrète (PDF) pour mobiliser 100 milliards de dollars en financement climatique pour les pays en développement d’ici 2020. Cette feuille de route – qui peut aider à renforcer la confiance des pays en développement pour prendre des mesures climatiques urgentes – Étant finalisé, dans le but de le présenter lors d’une réunion de ministres « avant COP » la semaine prochaine.

On ne sait pas très bien si les promesses actuelles suffiront à atteindre l’objectif de 100 milliards de dollars. Les pays développés devraient s’aligner et projeter leurs engagements d’une manière claire et robuste. Plusieurs pays développés n’ont toujours pas annoncé d’engagements pour 2020 et d’autres ont fait des annonces concernant uniquement le financement dans certains domaines, comme la foresterie ou l’adaptation. Si ces pays fournissent plus de clarté sur ce qu’ils sont en mesure de fournir d’ici 2020, il devrait être possible de combler l’écart et d’atteindre l’objectif à temps.

De plus, les rapports les plus récents des banques multilatérales de développement montrent une baisse du financement du climat de 2014 à 2015. Ils jouent un rôle important pour atteindre l’objectif de 100 milliards de dollars et doivent faire davantage pour changer leurs portefeuilles afin de an.

2. Qu’est-ce qui compte?
Déterminer les progrès vers l’objectif de 100 milliards de dollars est délicat, car les pays n’ont jamais accepté ce qui compte comme financement climatique. Après avoir examiné cette question lors de négociations plus tôt cette année, les pays ont convenu de tenir un atelier à Marrakech pour faire progresser l’engagement pris à Paris d’élaborer des modalités de comptabilité des finances.

Nous, à l’IRG, avons fait une présentation officielle (PDF) décrivant quelques questions clés que les pays devront examiner. Ce processus, s’il est abordé de manière constructive, pourrait améliorer la cohérence des rapports financiers, ce qui permettrait à tous les pays de suivre avec exactitude les progrès réalisés en matière d’engagements et d’améliorer la quantité et la qualité des flux financiers.

3. Règles de présentation des rapports financiers
Les pays élaboreront également des formules pour la façon dont les finances seront déclarées, sur la base des mandats suivants (PDF):

Les pays développés doivent rendre compte des niveaux de financement prévus qu’ils fourniront aux pays en développement. Les autres pays qui fournissent des fonds sont encouragés à faire rapport volontairement.
Les pays développés doivent faire état du financement qu’ils ont fourni aux pays en développement. D’autres pays fournissant des fonds devraient également en faire rapport.
Les pays en développement devraient faire rapport sur les financements nécessaires et reçus.
Ces exigences s’appuient sur des règles antérieures, mais elles peuvent être plus complètes et systématiques. Les pays doivent s’assurer que les rapports fournissent des informations utiles pour l’inventaire mondial qui évaluera les progrès tous les cinq ans.

4. Accroissement du financement de l’adaptation
L’Accord de Paris appelle à un équilibre entre le soutien à l’adaptation et à l’atténuation, mais il reste un chemin à parcourir. Les rapports les plus récents présentés par les pays développés aux États-Unis montrent que 14% des fonds bilatéraux ont été affectés à l’adaptation en 2014 (17% supplémentaires ont été consacrés à l’adaptation et à l’atténuation).

A Paris, les pays ont appelé à une augmentation significative du financement de l’adaptation. Un engagement clair quant à la manière dont le financement de l’adaptation sera augmenté jusqu’en 2020 renforcerait la confiance que les besoins les plus urgents des pays les plus vulnérables seront soutenus.

Les options proposées comprennent une répartition 50/50 (PDF) entre l’atténuation et l’adaptation, un doublement de la part actuelle (PDF) du financement de l’adaptation et un doublement du montant (PDF) du financement de l’adaptation par rapport aux niveaux actuels. Certaines de ces options pourraient travailler ensemble pour aider à assurer un financement équilibré et augmenté en même temps.
Texte intégral: https://www.greenbiz.com/article/5-climate-finance-topics-watch-cop22-marrakech?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

Publisher: Lebanese Company for Information & Studies
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