Le ministère des Affaires locales a annoncé le lancement d’une unité de police environnementale dédiée.
Parlant hier, le ministre des Affaires locales, Riadh Mouakher, a annoncé le lancement de la nouvelle unité à la police et enquêtait sur les violations du droit de l’environnement et de la pollution sur Jawhara FM.
Le ministre a déclaré que «le ministère des Affaires locales travaillera à la mise en œuvre de la nouvelle loi, qui a été approuvée par l’Assemblée des représentants des peuples (ARP) concernant l’augmentation du prix des amendes pour infractions au droit de l’environnement», soulignant que, à l’avenir , Les violations du droit de l’environnement seraient considérées comme des infractions pénales.
En parlant à Tunisie Live, président du groupe de pression environnementale, SOS Biaa, Morched Garbouj a déclaré: « Il n’y aura aucun engagement envers ce projet. Pour avoir une police environnementale, il devrait y avoir des changements radicaux dans les structures chargées de la gestion des stratégies environnementales (du pays). »
Garbouj a poursuivi: « Les municipalités tunisiennes ne sont pas responsables de la gestion de la litière. Par conséquent, nous devons avoir des municipalités qui ont un budget et un plan clair, et nous devons avoir une stratégie de gaspillage. »Garbouj a souligné que les retards dans les élections municipales signifient qu’une véritable dévolution du pouvoir au gouvernement municipal n’a pas encore eu lieu. La date proposée pour les élections municipales est 2018.
Garbouj a estimé que «Le plus grand délinquant est le gouvernement, en jetant des déchets et de l’eau contaminée dans le golfe de Tunis (Rades, Zahra, Hammam Lif), déchargé par le Bureau national d’assainissement (ONAS) plus la décharge à Borj Chakir». Garbouj a demandé « Est-ce que le gouvernement va bien, ONAS, c’est-à-dire s’imposer? »
«L’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) existe depuis 28 ans et c’est en réalité une police de l’environnement qui n’a rien fait. C’est-à-dire que ce projet est un gaspillage d’argent. Il s’agit de limiter les citoyens et non le gouvernement. »
Garbouj a également critiqué le secteur industriel du pays, qui, selon lui, était une source majeure de pollution en Tunisie, déversant des déchets toxiques sans traitement dans les cours d’eau et la mer. La Tunisie a un problème chronique de mauvaise gestion des déchets.
La Source: http://bit.ly/2pWvYT0