Aujourd’hui, c’est la mémoire de la guerre civile au Liban.
Quarante ans depuis son début, mais elle persiste dans de différentes formes, ses répercussions sont présentes partout, même si la plupart des citoyens ne veulent pas répéter cette expérience ni même se rapprocher d’elle,
L’État au Liban n’est pas constitué depuis l’établissement de l’entité, il n’est pas également formé avec l’indépendance, quant aux fondations de la construction qui ont marqué certains domaines dans l’ère du mandat, et qui se sont développées autant que possible ou disponible par le président Fouad Chéhab, ont été rapidement rejetées et systématiquement annulées par la classe politique qui a hérédité le gouvernement par toutes ses formes depuis la période de la constitution et jusqu’à aujourd’hui.
Et comme l’Etat est absent, il n’y a pas une base qui accepte ou permet de fermer le dossier de la guerre civile et de mettre fin à ses répercussions, il n’y a pas aussi une possibilité réelle pour sanctionner les contrevenants à la Constitution, à la loi et aux droits publics et privés, la théorie de pardonner et d’oublier le passé persistera en réinitialiser le compteur,
En l’absence de l’Etat, et en mémoire de l’absence continue des personnes disparues, et de la défaillance dans l’application des lois, et en continuant à prétendre être évolués et civilisés et que notre pays est développé incarnant la lumière, et en insistant sur les apparences et les formalités… Une réelle question se pose dans un environnement corrompu aux niveaux politique, nationale et légale, quel environnement naturel espérons-nous qu’ils protègent et conservent ?