Taher Abou Hamdan Le phénomène de déraciner et de vendre les oliviers, se propage d’une manière sans précédent, à Hasbaya et ses villages. Les entreprises et les institutions privées travaillant dans le domaine des plantations, profitent de ce phénomène, en ré-commercialisant les arbres, à des prix très élevés dans les grandes cités, surtout dans la capitale Beyrouth. L’olivier de Hasbaya se dresse en face des immeubles de luxe, ou à l’entrée des centres commerciaux et touristiques prestigieux. Le commerce de cet arbre est récent dans Hasbaya, il a débuté peu après l’an 2000, pour plusieurs raisons, comme indiquent beaucoup d’agriculteurs, notamment la situation économique difficile pour l’agriculteur de Hasbaya, la récession de ses saisons agricoles, en particulier les olives, et l’absence de lois adéquates qui limitent ces cas. L’un des agriculteurs expliquent que les besoins de l’agriculteur, étaient probablement le motif essentiel et primordial causant le développement de ce commerce, comme l’olivier est vendu à environ 500 à 700 dollars américains, cette somme est nécessaire car elle est équivalente à la production d’une année complète pour beaucoup de gens, donc elle est utilisée pour acheter le fuel nécessaire en hiver. Il indique que la vente des arbres, âgés de plus que 50 ou 100 années est encore limitée. « Durant les quelques mois derniers, environ 100 arbres ont été déracinés, mais nous avons peur que ces cas se multiplient prochainement »…