Depuis 5 milliers d’années, la première épopée écrite dans l’histoire de l’humanité, a parlé du roi Gilgamesh venant de la Mésopotamie au Mont-Liban, où les cèdres symbolisent l’éternité, pour qu’il coupe leurs bois afin de perpétuer sa mémoire, Un combat a eu lieu entre Khmpapa, le garde forestier qui a été nommé par Enlil, le dieu de l’air, ainsi, Gilgamesh l’a poignardé et Khmpapa est tombé. Les cèdres et les forêts ont pleuré, et le Mont-Liban et l’Hermon tremblaient en entendant sa voix… Ce qui se passe aujourd’hui au Liban comme coupure d’arbres, des incendies vexatoires et la transformation des montagnes en des carrières et des constructions aléatoires, n’est autre qu’un travail semblable aux actes égoïstes de Gilgamesh, qui contribuent à l’effacement du patrimoine libanais naturel. L’expatrié libanais rêve de ce dernier, et les résidents libanais sacrifient leur vie pour lui, les poètes écrivent aussi des poèmes portant sur lui, qui seront chantés par les artistes… Ce qui se passe aujourd’hui en Irak et en Syrie comme destruction du patrimoine culturel par ISIS, est juste pour effacer la mémoire historique des peuples de la région. Donc Celui qui détruit le patrimoine culturel national et international, sera caractérisé et nommé ISIS. Celui qui détruit le patrimoine naturel national et international sera nommé Gilgamesh. Celui qui protège un site naturel ou un patrimoine culturel sera nommé Khmpapa pour ses actions héroïques.