La question la plus répandue depuis des années, et qui est de plus en plus posée : que faisons-nous ici? Est- ce que l’affaire de subsistance et de survie se lie à l’appartenance, à l’intérêt ou à l’habitude? Est-ce que nous sommes vraiment dans une patrie à cause de l’inadmissibilité de poser une telle question? Avant cinq années de l’Accord de Taëf, et dans un moment national, j’ai écrit à propos de l’immigration, et j’ai d’abord attaqué mes amis qui ont décidé de quitter et de rechercher des options personnelles pour eux en dehors de la patrie, et je n’ai même pas exclu les restants dans le pays, j’ai pensé que le rêve et la cause dépassent l’affaire personnelle, et aujourd’hui quand nous nous rencontrons, nous découvrons que personne ne possède une réponse claire portant sur les options qui pouvaient être les meilleurs ou présentant le plus de succès? Un pays abandonné et violé par ses chefs, et celui qui possède le sens élevé de responsabilité envers les menaces externes, ne veut pas ou ne peut pas s’intéresser aux affaires de l’intérieur donc à l’homme lui-même, et celui qui parie sur sa passion pour le changement s’est engagé dans le confessionnalisme, les intérêts de la communauté et les gains de l’Etat pour compenser ce qui a passé. Quand aux autres, ils ont amené le pays avec leurs différentes affiliations, à cette situation récente. Un échec dans le nationalisme et un échec dans la politique, l’administration et l’économie, et enfin un échec dans le maintien même d’un minimum de chaos présent allant de la maintenance aux appels d’offres. Celui qui échoue quitte ou démissionne, ou on entend des mots n’ayant aucun sens dans le dictionnaire libanais, comme il n’y a pas une comptabilité ni une imputabilité ni des reproches mais le fait de donner de nouvelles opportunités à un moment où les gens sont contraints à l’immigration et la dégradation de l’économie continue avec la sortie du pays du cercle de la production, ainsi que la dégradation de la politique persiste à travers l’éloignement de l’action politique ou publique. Quand à la dégradation de l’environnement ou son pillage dans toutes les significations et les normes, ils sont sans fin, parce qu’ils sont dans le sens pratique un luxe pour les responsables pas plus, et pour que ce point de vue change, il y a une route longue et difficile et il semble que tous les chefs ne sont pas prêts à la traverser encore.