Lorsque le gouvernement ne conserve pas la nature et permet d’établir des projets sans étudier leurs impacts environnementaux, Lorsque les députés n’exercent pas leur rôle dans la comptabilité des décrets ministériels, Lorsque les municipalités ne réalisent pas des projets de développement local mais des opérations immobilières, Lorsque les gens ne conservent pas la terre ancestrale et la vendent aux possesseurs de l’argent du pétrole, Lorsque les lois environnementales ne sont pas applicables. Alors il ne reste plus que la révolution, La révolution verte pour protéger ce qui reste des forêts et des vallées verdoyantes, La révolution verte pour protéger ce qui reste des sommets des montagnes libanaises enneigées et source de notre eau souterraine, La révolution verte pour protéger ce qui reste des fontaines, des rivières et des plages, La révolution verte pour protéger l’or noir, c.à.d. le sol fertile et les plaines agricoles qui assurent notre sécurité alimentaire, La révolution verte ou la révolution de l’amour pour la patrie qui est la base de toutes les révolutions. Et si nous sommes un peuple qui ne révolte pas, la seule solution sera la révolution des consciences, La révolution de la magistrature libanaise, La révolution des forces de sécurité, Et la révolution de l’armée libanaise. Le cinquième de Juin de chaque année, la population de la planète célèbre la Journée mondiale de l’environnement, Pour qu’elle se rappelle que la terre est notre maison mutuelle et unique, Pour qu’elle revoie les comportements qui nuisent à notre patrimoine commun, Et pour qu’elle pense aux prochaines générations et à leurs droits de vivre en sécurité environnementale et alimentaire. Il ne faut pas que les célébrations règnent dans les écoles, les associations et les clubs environnementaux à cette occasion, Et que les personnes occupant des postes décisionnels soient loin de cette préoccupation, Repentez-vous ou quittez Traduite de l’arabe par Maya Samaha