L’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) vient de diffuser des informations sur la gravité de 11 nanomatériaux, ceci a été annoncé à Helsinki, la capitale finlandaise. Les nanomatériaux sont nommés ainsi parce qu’ils sont formés des particules ultrafines, le nano représente un milliardième de mètre de l’unité de base. Les nanomatériaux dangereux sont : le fullerène (qui est une molécule composée de carbone sous forme d’une sphère, d’un tube ou peut prendre d’autres formes), les nanotubes mono-parois, et à parois multiples, l’argent, l’or, les dendrimères (sont des matières de taille nanométrique caractérisées par une structure ramifiée dont la forme reprend celle des branches d’un arbre ou d’une étoile, portant plusieurs macromolécules ramifiées à leur extrémité), le dioxyde de silicium – six formes différentes, l’argile nanométrique, le dioxyde de titane – six formes différentes, le dioxyde de cérium et l’oxyde de zinc largement utilisé dans la préparation des pommades médicales pour la peau. Ces nouvelles informations sont le résultat d’un programme pilote, dans lequel 11 nanomatériaux ont été utilisés, commercialement viables et présents dans les marchés. Ce programme comprenait 780 études portant sur les propriétés fondamentales de ces matériaux, notamment celles liées aux propriétés intrinsèques. Ce travail a produit des données importantes qui ont conduit à l’introduction des modifications sur les lignes directrices pour les essais existantes, et à la construction d’une base de données relatives aux nanomatériaux sur leur toxicité et leur écotoxicité, donc leurs effets indésirables sur la santé humaine tout comme sur l’environnement. Il est nécessaire de continuer à publier toutes les nouvelles informations, avec une transparence totale, sur la toxicité des nanomatériaux, largement répandus constamment, et sur leurs effets sur la santé humaine et l’environnement. Il faut aussi, que ces nouvelles informations entrent dans le bulletin des données portant sur les impacts sanitaires et environnementaux des nanomatériaux, ce qui aide à sécuriser leur utilisation et éviter leurs risques. Le programme destiné à examiner de ces matériaux, et l’étude de leurs impacts possibles sur la santé et l’environnement, qui a commencé en 2007, doit continuer, et il faut que ses résultats soient diffusés avec une transparence totale, et que ces résultats soient utilisés comme des données nouvelles sur ces matériaux, pour plus de sécurité d’utilisation en vue de la large diffusion, dans les divers domaines industriels et ceux relatifs à la consommation et les activités liées à la construction. Traduit de l’arabe par Maya Samaha
Les nanomatériaux, de nouvelles données sur leurs impacts sanitaires et environnementaux![]()
