Il faut que chaque chasseur libanais et chaque responsable de sécurité ou judiciaire ou président d’un conseil municipal se renseigne des efforts physiques et humains dans les pays européens pour protéger les oiseaux, pour les maintenir et les aider à construire leurs nids, surtout les oiseaux migrateurs qui sont tués dans notre pays sous prétexte qu’ils sont des oiseaux de passage. Les libanais se sont engagés rapidement dans le code de la route, ils ont prouvé qu’ils sont un peuple qui respecte la loi et l’ordre, surtout lorsqu’une intention existe chez les responsables pour appliquer la loi sérieusement en respectant l’égalité entre tout le monde. Voilà ce que nous souhaitons des forces de sécurité et de la magistrature libanaise, par rapport à l’application de la loi numéro 580 réglementant la chasse au Liban et promulguée en 2004 qui protège environ 400 genres des oiseaux résidents et migrateurs, en précisant les zones dans lesquelles la chasse est interdite, ainsi que les sanctions pour les violations. La protection des oiseaux nous manque, ainsi que la protection des intérêts de la plupart des gens qui sont violés par une minorité qui viole la loi, les valeurs et les coutumes, et diffuse les photos de ses massacres sur les médias sociaux, fièrement, et qui ne se soucie pas de son crime vu par tout le monde, elle falsifie ainsi l’image du Liban. Il est temps de briser le mur du silence et de sanctionner chaque criminel envers la nature et tout responsable qui néglige sa protection.